Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier
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Notre débat porte sur la solidarité au sein d'une même génération. Je prendrai donc l'exemple d'un ouvrier et d'un cadre nés tous les deux en 1980 et pour lesquels l'âge d'équilibre est 65 ans. L'ouvrier a commencé à travailler à 20 ans et il travaille pendant quarante-trois ans. Il devrait donc partir à la retraite à 63 ans. Avec deux ans de ...
Ce dont nous parlons, c'est de la vie de personnes marquées physiquement et mentalement par la dureté de leur travail. Vous creusez les inégalités en leur rendant la vie infernale. Au bout du compte, ils ne pourront pas profiter de leur retraite faute d'une espérance de vie en bonne santé. Avec ce sous-amendement, nous appelons l'attention de ...
Il se fonde sur l'article 100. Je voudrais revenir sur la question du nombre de nos amendements. Je vois bien que la majorité est impatiente. Elle attend probablement le moment opportun pour avoir recours à l'article 49, alinéa 3, afin de clore ce débat.
Cela ne justifie en rien le fait que des informations totalement délirantes circulent dans les médias et sur les réseaux sociaux. J'ai été interviewée ce matin par un journaliste qui m'interrogeait sur notre méthode, sur la façon dont nous abordions le débat.
… puisque ce dont il est question, c'est que notre groupe aurait déposé 700 000 sous-amendements. Ce chiffre m'a été communiqué par le journaliste qui m'interrogeait.
Mais oui ! Regardez la vidéo au lieu de mentir ! Ce chiffre est extravagant pour une raison simple : nous avons déposé 141 sous-amendements et 22 000 amendements. D'où sort donc ce chiffre délirant ?
C'est l'argument que vous avancez pour essayer d'imposer l'utilisation de l'article 49, alinéa 3 : vous cherchez une raison d'y avoir recours !
Non, monsieur ! Deux députés de cet hémicycle, Sacha Houlié et Olivia Gregoire, racontent sur les réseaux sociaux que nous aurions fait circuler ce chiffre. Vous essayez de trouver des arguments pour recourir au 49. 3.
Le cas des sapeurs-pompiers illustre à merveille, malheureusement, le problème que pose un texte à trous. À l'instar des policiers, les sapeurs-pompiers exercent une fonction dangereuse, a priori reconnue comme devant relever à l'avenir d'un régime spécifique – concept merveilleux, dans un régime dit universel ! Mais c'est bel et bien ce vers q...
Je précise à M. Lassalle – peut-être sa langue a-t-elle fourché – que je ne suis jamais montée à la tribune pour lire des versets de la Bible.
Par ailleurs, s'agissant des insultes proférées par le biais de Twitter, notamment des insultes et des remarques à caractère sexiste, et compte tenu de la sensibilité aiguë – que je partage, vous l'imaginez bien, chers collègues – dont fait preuve cette assemblée à ce sujet, j'indique que l'un de nos collègues, Meyer Habib, a traité l'une de no...
Je me souviens que M. Turquois nous affirmait en commission : « Nous essayons de ne rien oublier »… Au cours des heures de débat en commission, nous avons évoqué de très nombreuses situations. À chaque fois, il était impossible d'obtenir des informations précises sur la manière dont le régime à points prendrait en charge leurs spécificités, cor...
L'article 1er définit les principes, et ils doivent être cohérents avec ce qui est développé dans la suite du texte. Je veux bien qu'on saucissonne l'ensemble, mais si les principes qu'on avance au début du texte ne trouvent aucune application dans la suite, cela revient à s'asseoir dessus. C'est bien le problème de ce texte !
De multiples questions ne reçoivent aucune réponse – on nous demande juste de signer un chèque en blanc au Gouvernement. Nombre de beaux principes sont affichés, mais finissent fracassés sur le mur de la réalité du projet de loi. Effectivement, le débat devient infernal !
Ce sous-amendement à l'excellent amendement de nos collègues socialistes vise, au fond, à interroger le Gouvernement sur le caractère régressif de son projet de loi. En commission spéciale, M. le rapporteur s'en souvient sans doute, nous avons débattu de la notion de progrès social. Un progrès social correspond à une amélioration de la situati...
Nous savons tous ici que M. Meyer Habib ne connaît pas l'humour et pratique la caricature et l'insulte en permanence. Je maintiens mes propos : traiter des parlementaires de « petites connes » sur les réseaux sociaux est à la fois sexiste et insultant. Quant à ce que nous avons fait, monsieur Habib…
… nous pourrions en effet le refaire : nous avons chanté, nous avons dansé, nous avons parodié, nous avons contesté. Ce sont des droits démocratiques fondamentaux, …
… que peuvent exercer les citoyennes, les citoyens et les élus dans leurs fonctions : parce que oui, notre fonction est de défendre ici nos idées et, s'il le faut, de manifester pour dire nos convictions.
Et nous pouvons contester dans la joie et la bonne humeur, et avec un esprit critique qui me semble utile : c'est l'un des éléments phares de toute démocratie qui se respecte !
Je regrette donc que M. Meyer Habib ne trouve rien d'autre à faire que de m'insulter une nouvelle fois. Monsieur Meyer Habib, j'aimerais bien qu'un jour, vous soyez là pour débattre du fond, sans injure, sans insulte et sans sexisme ! Mais je pense que cela vous demanderait un effort hors de votre portée.