Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier
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Il propose simplement que les entreprises ne puissent bénéficier d'un soutien financier de l'État, sous les différentes formes qui ont été adoptées durant la crise sanitaire – je pense notamment au prêt garanti par l'État, au dispositif de chômage partiel tel qu'il a été défini par le décret du 25 mars 2020, aux reports de charges fiscales ou s...
Il est très plaisant de défendre des amendements dans l'hémicycle, mais si le Gouvernement ne répond pas, alors autant fermer boutique et vaquer à nos occupations !
Dans ce moment de crise, nous devrions avoir un véritable débat de fond sur des questions qui sont tout sauf marginales. Nous arrivons à un sujet tout à fait emblématique de vos choix, de nos choix ; j'aimerais que nous puissions débattre sur le fond et que vous argumentiez. Revenons à l'amendement. Le 26 mai, le Président de la République, Em...
J'ai pourtant l'impression que ma prise de parole était très synthétique… Par ailleurs, je rappelle que j'ai suivi intégralement certains débats, comme celui sur la réforme des retraites…
Oui, c'était il y a quelques mois, et j'avais suivi presque intégralement le débat. En outre, nous assurons toujours la continuité de la présence du groupe en séance. Les amendements déposés et les questions que je vous pose le sont au nom du groupe : je ne comprends donc pas pourquoi, à un moment, la majorité et le Gouvernement décident que, ...
J'ai pris l'attache de mon groupe, et il semble bien que le débat qui a eu lieu alors que je n'étais pas personnellement présente concernait l'écoconditionnalité – ce qui vient d'être confirmé par M. le rapporteur général, qui a indiqué que nous avions débattu plusieurs heures de ce sujet. Mais peut-être, monsieur le rapporteur général, n'avez...
… et tendaient à ce que l'on arrête de donner de l'argent public à des entreprises qui reversent des dividendes. Quand l'État aide des entreprises, comme Renault, qui programment des licenciements, il faut imposer des conditions. L'enjeu est également de fixer des limites aux rémunérations des patrons des grands groupes et aux dividendes versés...
Je vous remercie de me donner la parole, monsieur le président ! J'aurais bien voulu la prendre tout à l'heure pour abonder dans le sens de mon collègue Fabien Roussel ; je ne comprends pas pourquoi je n'y ai pas été autorisée. Il est de droit, pour les députés, de s'exprimer sur les amendements présentés en séance publique. Je ne sais pas quel...
Votre vision est quelque peu étrange, en effet, monsieur le rapporteur général. Il convient bien évidemment de soutenir les entreprises en difficulté, en particulier les TPE et les PME, qui ont beaucoup souffert pendant la crise. Il y a fort à parier qu'elles sont peu nombreuses à avoir enregistré, durant la crise, un bénéfice supérieur de 20 %...
Franchement, je me demande où vous habitez, monsieur le rapporteur général. Regardez la réalité du système financier actuel : si les profits étaient réinvestis dans la transition écologique, cela se saurait ! La bulle financière ne cesse de croître, les salaires sont comprimés et le consumérisme dévaste la planète. Tel est le système actuel ! ...
Pour le groupe de La France insoumise, le monde d'après devait commencer maintenant. Or nous retrouvons dans ce budget l'état d'esprit qui a présidé aux budgets des dernières années : nous ne constatons aucune inflexion qui aurait permis d'envoyer un signal dans le pays, et nous regrettons que les familles les plus en difficulté ne trouvent pas...
En cette période de crise sanitaire, les plus vulnérables sont les plus pauvres et ceux dont les revenus vont drastiquement baisser. Aussi proposons-nous la gratuité des quantités nécessaires au bien-être s'agissant de l'électricité, de l'eau et du gaz. Nous proposons également la baisse des remboursements des prêts bancaires des particuliers à...
Nous ne cessons de l'affirmer : l'après commence maintenant. Vous ne modifiez en rien les modalités d'organisation de l'économie et de la société, alors que la situation d'urgence sociale nous impose de mettre fin à des décennies d'austérité budgétaire et de dérégulation économique. Vous refusez d'augmenter la taxe sur les transactions financiè...
Vous nous proposez un faible taux de TVA sur les équipements de protection sanitaire. Mais le problème majeur que nous rencontrons actuellement est celui de la pénurie de masques, de gel et de gants. D'ailleurs, j'aimerais bien entendre le Gouvernement et les membres de la majorité s'exprimer sur cette situation qui est proche du scandale d'Éta...
Il vise à rétablir l'ISF. Votre décision de supprimer cet impôt qui contribuait à redistribuer les richesses a eu pour conséquence un manque à gagner annuel de 3,2 milliards d'euros pour l'État. Très concrètement, sa disparition signifie tout simplement que les 5 % des contribuables les plus riches gagnent 6 500 euros par an. Si on examine le t...
Nous avons interverti les amendements nos 216 et 217, mais je pense que M. le rapporteur général et Mme la secrétaire d'État comprendront de quoi il s'agit. Nous proposons donc de revenir sur la suppression de l'ISF afin de dégager des milliards d'euros ; dans cet amendement, ils permettraient de financer un plan d'urgence en faveur de l'hôpit...
Par le présent amendement, nous proposons d'instaurer un budget de 2,5 milliards d'euros, afin de verser des primes à ceux – et surtout celles – qui sont en première ligne dans le monde hospitalier, et dans tous les secteurs indispensables qui font vivre aujourd'hui l'économie – les caissières, les livreurs, les éboueurs, les aides à domicile e...
Le report proposé par cet amendement donnerait un indice de ce que serait la relance telle que l'imaginent les adeptes de la croissance, de la compétitivité et de normes qui s'assoient tout à la fois sur le bien commun et sur la préservation des écosystèmes. La raison d'être des taxes sur le carburant est d'ordre environnemental, même si elles ...