Les amendements de Damien Abad pour ce dossier

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Monsieur le ministre délégué, nous demandions dès hier soir que le Premier ministre vienne s'exprimer devant la représentation nationale au sujet des propos du Président de la République, lesquels ont d'autant plus choqué qu'ils ont été rendus publics en plein examen de ce projet de loi relatif à la crise sanitaire. Nous avons cependant attendu...

Néanmoins, je déclare, au nom du groupe Les Républicains, que nous voulons reprendre le débat ; nous voulons une Assemblée du respect et de la responsabilité, qui aille jusqu'au bout du texte.

Exactement, mes chers collègues ! Nous n'avons fait que défendre nos amendements. C'est d'ailleurs l'un des débats que nous avons ouverts, celui concernant la vaccination des moins de 16 ans, qui a permis d'aboutir à un consensus politique.

Le débat est donc utile. Par conséquent, messieurs les ministres, puisque vous annoncez l'arrivée prochaine de M. Castex, nous sommes prêts à reprendre les travaux dès maintenant afin de ne pas perdre plus de temps, par esprit de responsabilité et dans le respect de la représentation nationale.

Mon rappel au règlement porte sur le bon fonctionnement et le bon déroulé de nos débats. Cela fait une heure et demie que nous sommes là à attendre, une heure et demie que le Gouvernement est aux abonnés absents et que nous ne savons pas si le Premier ministre viendra ou non, une heure et demie qu'il ne se passe plus rien ! C'est de la déserti...

Monsieur le ministre, nous ne pouvons pas rester dans cette situation. Nous, parlementaires, ne pouvons rester là à attendre sagement sur nos bancs. Nous demandons la venue du Premier ministre parce que les propos du Président de la République sont indignes, irresponsables, méprisants et, surtout, très prémédités. Telle est la réalité de la sit...

Disons-le franchement ici : ces propos si prémédités interviennent au moment où, comme par hasard, nous débattons de la situation sanitaire. Ces propos d'un cynisme puéril visent à fracturer les Français alors qu'un président est là pour les rassembler. Voilà quelle est aujourd'hui la réalité d'une majorité en déliquescence, d'une République en...

Monsieur le président, nous demandons une suspension de séance, car nous ne pouvons pas travailler dans ces conditions, ainsi que la venue du Premier ministre !

Monsieur le ministre, vous voyez que le débat au Parlement est utile. Cet accord vers lequel nous nous dirigeons actuellement, et qui est bon pour tous nos enfants et nos adolescents, nous n'aurions pu l'obtenir dans les mêmes conditions cette nuit, à quatre heures du matin. Telle est la réalité.

Je suis de ceux qui pensent que la démocratie française et le Parlement ont besoin de débats sereins, constructifs et qui portent sur des propositions de fond. Nous avons déjà discuté de cette question en commission, et ce sont d'ailleurs les députés de notre groupe qui ont alors défendu avec force cette mesure ,

objet d'un amendement auquel il n'a manqué qu'une voix pour être adopté. Nous avons aujourd'hui ce débat dans l'hémicycle. Tant mieux. Depuis le début nous pensons qu'il ne faut pas sanctionner les enfants non vaccinés, y compris ceux dont les parents ne sont eux-mêmes pas vaccinés – vous avez rappelé, à juste titre, monsieur le ministre, que ...