Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier

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En effet, c'est une bonne chose que de remplir les TGV, mais on devrait pouvoir le faire avec une grille tarifaire normale, qui ne s'adresse pas seulement aux plus jeunes. Comment les personnes qui ont difficilement accès à internet ou qui ne maîtrisent pas cet outil peuvent-elles profiter des offres à des tarifs modestes qui supposent de jong...

Nous appuyons bien sûr cet amendement, mais je veux répondre aussi à M. Thiébaut car son interpellation éclaire assez la logique qu'il défend avec tant d'ardeur et ses conséquences. Non, nous ne sommes pas pour la concurrence libre et non faussée entre les services publics au niveau européen ou mondial. C'est peut-être la divergence majeure de ...

Je reviens sur la dimension stratégique et d'avenir que l'on devrait donner au service public ferroviaire au regard de la transition écologique – nous essayons d'avoir un débat sur ce point depuis hier. De notre point de vue, pour mener une politique de lutte contre le réchauffement climatique, il faut privilégier le transport ferroviaire par r...

En France, les transports sont le principal secteur émetteur de gaz à effet de serre, avec 39 % des émissions totales, et les émissions dans ce secteur ont augmenté de 10 % depuis 1990. Or l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre est, nous le savons, l'une des causes principales du réchauffement climatique, qui provoque la hausse du...

… multiplie les mesures qui vont à l'encontre de cette visée stratégique. On ne peut pas demander aux citoyens et aux citoyennes de « make our planet great again » si tout le monde ne peut pas se permettre d'utiliser le train. Il est hypocrite d'augmenter le budget de l'écologie pour l'affichage tout en menant une politique profondément anti-éc...

Le présent amendement vise à ce que l'environnement, dont toutes et tous profitent contrairement au profit financier, domine la politique en matière de transports.

Je vais à nouveau tenter de vous convaincre de l'importance de la dimension stratégique de la transition écologique dans ce projet de loi et donc dans ce débat. En effet, le désastre écologique actuel a été organisé aux plans national et international, et ses effets sont globaux. Il revient, selon nous, aux politiques publiques d'impulser de no...

Merci à M. Lecoq d'avoir appuyé mes propos. Monsieur le rapporteur, les jeunes ont bon dos ! Non seulement ils n'ont plus de cars Macron, mais, à partir d'un certain âge, les transports ferroviaires leur sont presque inaccessibles, tant la politique qui a été menée et qui va aboutir à l'adoption de ce pacte ferroviaire a provoqué un surenchéri...

Je ne puis m'empêcher de réagir aux propos de M. Adam, qui considère visiblement le mot « idéologie » comme une insulte. À mes yeux il n'en est rien : il me paraît tout à fait normal d'avoir une vision du monde, une grille pour l'expliquer et un certain nombre de repères. Assumez donc votre propre idéologie, jusque dans ses échecs ! Le retourne...

Quel choix faisons-nous, disais-je ? Quels intérêts doivent primer dans notre stratégie ? Est-ce l'intérêt du service public, l'intérêt général humain et la transition énergétique, ou bien la concurrence prétendument libre et non faussée, dont on sait que les citoyens et l'environnement, en définitive, paient malheureusement le prix ?

Vous dites qu'au fil des années, il y a eu plus de voyageurs dans les trains, et qu'il se trouve que l'opérateur était français, mais un autre opérateur, y compris allemand, aurait pu faire la même chose. En quoi le fait que l'opérateur soit français a-t-il permis, comme par magie – c'est la pensée magique, comme vous dites – , qu'il y ait dava...

Mais ce que je voulais vous demander, parce que c'est un peu ma marotte et que vous ne m'avez toujours pas répondu, c'est en quoi la concurrence libre et non faussée permet le développement d'une stratégie de transition écologique pérenne.

J'aimerais comprendre en quoi la mise en concurrence d'opérateurs privés le permettrait mieux que la mise en oeuvre par l'État d'une stratégie de maillage territorial et de développement d'un service public ferroviaire accessible à tous et à toutes sur l'ensemble du territoire, plutôt que des cars Macron, par exemple.

En France, le secteur des transports est le principal émetteur de C02, avec 39 % des émissions totales de gaz à effet de serre, en augmentation de 10 % depuis 1990. L'ouverture à la concurrence des services de transport ferroviaire, couplée aux 8,5 milliards d'euros de niches fiscales favorables aux hydrocarbures, et donc au transport routier, ...

Je veux revenir, madame la ministre, sur votre voeu pieux de faire du développement durable une notion d'avenir. Je suis désolée de vous apprendre qu'il s'agit là d'une notion du passé : née il y a trente ou quarante ans, elle est mise en question aujourd'hui. De fait, tout le monde fait désormais du « développement durable », y compris les ext...

C'est le sens de notre sous-amendement, que vous refusez car il ne correspond pas à votre stratégie : autant le dire tout de suite.

M. de Courson a au moins le mérite de dire les choses clairement ! Je voudrais revenir sur les conséquences de l'ouverture à la concurrence de la SNCF en matière de transition écologique. L'ouverture à la concurrence s'inscrit dans une logique de rentabilité et de profit qui est complètement, totalement, profondément anti-écologique. Vous ne p...

Plutôt que d'agiter les épouvantails, il faut voir que la question du réseau ferroviaire public rejoint celle de la transition écologique. Or le présent texte, et notamment cet article 1er qui prévoit l'ouverture à la concurrence, vient heurter les beaux discours de M. Macron pour une planète plus verte.