Les amendements de Dimitri Houbron pour ce dossier
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Je ne comptais pas prendre la parole, mais je vois que le débat se fige sur les juges aux affaires familiales.
Il faut peut-être rappeler que la question des violences conjugales ne repose pas sur l'ordonnance de protection et sur le travail des JAF, l'un des premiers acteurs judiciaires à y être confrontés étant le procureur.
Mais si, mon cher collègue. Car c'est le parquetier qui a l'opportunité des poursuites et qui peut prendre des mesures coercitives à l'encontre de l'auteur des violences.
L'objectif de votre proposition de loi était louable, raison pour laquelle tous les collègues, y compris dans la majorité, ont voté en sa faveur : développer le recours à l'ordonnance de protection, un beau dispositif insuffisamment utilisé. Sur ce point, nous sommes d'accord, mais affirmer qu'il n'y a pas assez de JAF et que la question des vi...
Je n'interviendrai pas sur le fond, mais plutôt sur la forme : je trouve particulièrement désolant que M. le rapporteur spécial nous donne trop souvent son avis personnel, et non pas celui de la commission.
En effet, alors que, sur plusieurs amendements, l'avis de la commission des finances était défavorable, il a exprimé un avis inverse. Je trouve dommage qu'il ne se montre pas plus honnête sur ce point.