cosignée par Emmanuelle Anthoine, Julien Aubert, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Valérie Beauvais, Ian Boucard, Olivier Dassault, Virginie Duby-Muller, Jean-Carles Grelier, Patrick Hetzel, Sébastien Huyghe, Mansour Kamardine, Valérie Lacroute, Marc Le Fur, Gilles Lurton, Frédérique Meunier, Maxime Minot, Jean-François Parigi, Éric Pauget, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Didier Quentin, Jean-Luc Reitzer, Martial Saddier, Jean-Marie Sermier, Éric Straumann, Jean-Charles Taugourdeau, Laurence Trastour-Isnart, Patrice Verchère, Michel Vialay & Jean-Pierre Vigier
Mesdames, Messieurs, Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé officiellement le 9 janvier 2018 que la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires dont les deux sens de circulation ne sont pas séparés par une glissière de sécurité serait abaissée à 80 km/h, contre 90 aujourd'hui.
Cette réduction de la vitesse maximale autorisée rencontre de vives oppositions et soulève des inquiétudes quant à la multiplication des sanctions que pourraient se voir infliger de nombreux automobilistes.
Le risque de voir le nombre de verbalisations augmenter de manière significative est très réel.
Une telle situation pourrait rapidement conduire l'ensemble des automobilistes et notamment les professionnels de la route à se voir retirer de nombreux points voire le permis de conduire.
Face à cette situation, tout en maintenant le principe de l'abaissement de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h, qui relève du pouvoir règlementaire, il est proposé de ne pas autoriser...
1 commentaire :
Le 19/06/2018 à 13:52, Bialas - Poirel a dit :
Bonjour monsieur Furst,
nous avons récemment traversé la France en diagonale sur les routes départementales. Ce sont généralement de bonnes routes et souvent, on ne comprend même pas que la vitesse y soit limitée à 90 km/h. D'autres fois, elles sont si étroites et sinueuses que de toute façon, il est impossible d'y rouler à cette vitesse. Donc, quelle que soit la vitesse limite imposée par la loi, chaque conducteur est toujours obligé de juger par lui-même et d'adapter sa vitesse à la route.
Roulant à 93 km/h maxi, nous nous sommes fait doubler à plusieurs reprises sur ces départementales. C'était un dimanche: pas de camions. Nous attirons donc votre attention sur cette question: lorsqu'il faudra rouler à 80 km/h, les automobilistes pressés ou "nerveux", ou suivant des camions plus ou moins lents, ne seront-ils pas encore plus impatients et n'auront-ils pas encore plus tendance à prendre des risques pour doubler?
Notre inquiétude est donc que cette loi, qui réduira la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires non séparées par des glissières, provoque encore plus d'accidents qu'à 90 km/h.
Merci d'avance pour votre attention.
Gilbert et Marguerite Bialas-Poirel, Molsheim.
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