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Le 10/03/2020 à 22:30, Anonyme a dit :
MESDAMES, MESSIEURS,
Baisse du nombre de maternités, fermeture des services de certains
centres hospitaliers, non remplacement des professionnels de santé partant
en retraite, la désertification médicale n’est pas un phénomène nouveau,
mais il tend à s’accroitre dangereusement. L’inquiétude est grande lorsque
l’on sait que le pic de la crise démographique devrait se produire entre les
années 2021 et 2025. Au sein de l’hôpital public, le taux de vacance de
postes avoisine les 30 %, ce qui a pour conséquence la création de graves
dysfonctionnements et in fine pénalise directement les patients. À l’heure
où la problématique de la cohésion des territoires semble être au cœur de
toutes les préoccupations, la lutte contre la multiplication des déserts
médicaux doit constituer une priorité nationale afin de maintenir une
cohésion territoriale déjà tant fragilisée.
Mais les causes du développement de ces zones de désertification
médicale sont multiples : départs en retraite des médecins et baisse du
numerus clausus en premier lieu, mais également bien évidemment la perte
d’attractivité progressive de nos territoires ruraux due notamment à la
disparition progressive des services publics dans ces zones. Un territoire
dans lequel sont successivement fermés le bureau de poste, les classes de
l’école primaire, la gendarmerie ainsi que la ligne SNCF permettant de le
relier à la métropole la plus proche dispose de peu d’atout pour attirer des
professionnels de santé.
Face à cette situation, il convient de faire preuve d’initiatives
nouvelles. Le recours aux maisons de santé a fait ses preuves, mais il ne
s’avère pas suffisant pour pallier les difficultés énoncées. Malgré
l’évolution récente du nombre de médecins dans notre pays, de trop fortes
disparités entre les territoires persistent et les besoins en matière d’offre de
soin ne sont pas suffisamment satisfaits pour de nombreux Français.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
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1 commentaire :
Le 10/03/2020 à 22:30, Anonyme a dit :
MESDAMES, MESSIEURS,
Baisse du nombre de maternités, fermeture des services de certains
centres hospitaliers, non remplacement des professionnels de santé partant
en retraite, la désertification médicale n’est pas un phénomène nouveau,
mais il tend à s’accroitre dangereusement. L’inquiétude est grande lorsque
l’on sait que le pic de la crise démographique devrait se produire entre les
années 2021 et 2025. Au sein de l’hôpital public, le taux de vacance de
postes avoisine les 30 %, ce qui a pour conséquence la création de graves
dysfonctionnements et in fine pénalise directement les patients. À l’heure
où la problématique de la cohésion des territoires semble être au cœur de
toutes les préoccupations, la lutte contre la multiplication des déserts
médicaux doit constituer une priorité nationale afin de maintenir une
cohésion territoriale déjà tant fragilisée.
Mais les causes du développement de ces zones de désertification
médicale sont multiples : départs en retraite des médecins et baisse du
numerus clausus en premier lieu, mais également bien évidemment la perte
d’attractivité progressive de nos territoires ruraux due notamment à la
disparition progressive des services publics dans ces zones. Un territoire
dans lequel sont successivement fermés le bureau de poste, les classes de
l’école primaire, la gendarmerie ainsi que la ligne SNCF permettant de le
relier à la métropole la plus proche dispose de peu d’atout pour attirer des
professionnels de santé.
Face à cette situation, il convient de faire preuve d’initiatives
nouvelles. Le recours aux maisons de santé a fait ses preuves, mais il ne
s’avère pas suffisant pour pallier les difficultés énoncées. Malgré
l’évolution récente du nombre de médecins dans notre pays, de trop fortes
disparités entre les territoires persistent et les besoins en matière d’offre de
soin ne sont pas suffisamment satisfaits pour de nombreux Français.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui