cosignée par Emmanuelle Anthoine, Jean-Yves Bony, Jean-Pierre Door, Marianne Dubois, Laurent Furst, Jean-Carles Grelier, Patrick Hetzel, Charles de la Verpillière, Valérie Lacroute, Marc Le Fur, Sébastien Leclerc, Geneviève Levy, Véronique Louwagie, Jean-Louis Masson, Frédérique Meunier, Éric Pauget, Didier Quentin, Martial Saddier, Raphaël Schellenberger, Jean-Charles Taugourdeau, Jean-Louis Thiériot, Laurence Trastour-Isnart, Patrice Verchère & Arnaud Viala
Mesdames, Messieurs, La France a un taux de syndicalisation inférieur à 8 % sachant que la moyenne des pays de l'OCDE est de 17 % de salariés syndiqués.
La France partage le plus faible taux de syndicalisation de l'OCDE avec la Turquie, l'Estonie et la Lettonie.
Même des pays considérés comme très libéraux en France, comme le Royaume-Uni et les États-Unis, ont des taux de syndicalisation plus élevés, respectivement 23, 7 % et 10, 3 %. Et nous ne parlerons même pas des records suédois ou finlandais qui s'expliquent notamment par le « système de Gand », où l'appartenance à un syndicat permet l'accès à des dispositifs comme l'assurance chômage, voire l'assurance-maladie.
Ce désamour manifeste a de multiples causes et n'est pas forcément une bonne nouvelle pour le dialogue social en France qui, faute de syndicats structurés et volontaires pour dialoguer, conduit souvent à des formes de violences quasi systématiques dès lors que le Code du travail fait l'objet de...
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