cosignée par Jean-Félix Acquaviva, Clémentine Autain, Ugo Bernalicis, Alain Bruneel, Marie-George Buffet, André Chassaigne, Éric Coquerel, Alexis Corbière, Elsa Faucillon, Caroline Fiat, Patricia Gallerneau, Sébastien Jumel, Michel Larive, Jean-Paul Lecoq, Marie-France Lorho, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Philippe Nilor, Danièle Obono, Mathilde Panot, Loïc Prud'homme, François Pupponi, Adrien Quatennens, Jean-Hugues Ratenon, Muriel Ressiguier, Fabien Roussel, Sabine Rubin, François Ruffin, Gabriel Serville, Bénédicte Taurine & Hubert Wulfranc
Mesdames, Messieurs, La guerre civile qui gangrène le Yémen depuis de nombreuses années a pris un tour encore plus dramatique depuis l'intervention d'une coalition étrangère menée par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
La guerre qui a cours en ce moment même a fait l'objet de nombreuses condamnations.
L'Organisation des Nations Unies a souligné à de nombreuses reprises qu'elle est la cause de « la plus grave crise humanitaire au monde », comme l'indiquait par exemple Mark Lowcock le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, dans un entretien télévisé de mars 2018 (1). De nombreuses organisations non-gouvernementales ont révélé que les forces de la coalition ont agi en violation du droit international.
En mai 2016 par exemple, l'association Amnesty international alertait à propos de l'utilisation par la coalition d'armes à sous-munitions (2) ; le blocus organisé pendant plusieurs semaines en 2017 constitue sans doute un crime de guerre : en...
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