cosignée par Joël Aviragnet, Ericka Bareigts, Marie-Noëlle Battistel, Gisèle Biémouret, Christophe Bouillon, Jean-Louis Bricout, Luc Carvounas, Alain David, Laurence Dumont, Olivier Faure, Guillaume Garot, David Habib, Christian Hutin, Régis Juanico, Marietta Karamanli, Jérôme Lambert, Josette Manin, George Pau-Langevin, Christine Pires Beaune, Dominique Potier, Joaquim Pueyo, Valérie Rabault, Hervé Saulignac, Sylvie Tolmont, Cécile Untermaier, Hélène Vainqueur-Christophe, Boris Vallaud & Michèle Victory
Mesdames, Messieurs, L'ensemble des analyses menées par les services de l'État dans le cadre du suivi de la qualité des eaux et des sols confirme la présence de différents produits phytosanitaires dont le plus emblématique demeure le chlordécone.
Eu égard à la topographie des territoires concernés, cette molécule s'étend désormais de façon progressive (ruissellement, mouvements de terrain, etc.) dans les milieux aqueux et les terres martiniquaises et guadeloupéennes, parfois à des teneurs importantes (plusieurs microgrammes par litre) dépassant largement les normes admissibles.
La dégradation naturelle de la chlordécone en hydrochlordécone (5b-hydrochlordecone) devrait encore accélérer ce phénomène dans le temps.
La commercialisation et l'emploi de ces produits organochlorés ont finalement été interdits dans ces territoires en 1993. Pourtant, depuis 1977, date du premier rapport sur la question (rapport Snégaroff) suivi de plusieurs autres (Kermarrec 1979-19...
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