cosignée par Emmanuelle Anthoine, Julien Aubert, Olivier Dassault, Julien Dive, Virginie Duby-Muller, Jean-Carles Grelier, Sébastien Leclerc, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Jérôme Nury, Bernard Perrut, Jean-Luc Reitzer, Jean-Marie Sermier, Laurence Trastour-Isnart, Isabelle Valentin, Michel Vialay & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, Le Gouvernement vient de prendre la mesure d'abaissement de la vitesse maximale autorisée sur les 400 000 kilomètres de routes nationales et départementales à double sens sans séparateur central.
Présentée comme la solution pour faire baisser la mortalité routière, elle entrera en vigueur le 1er juillet 2018. Questionné sur le surplus financier qu'occasionnera cette mesure, le Premier ministre a répondu qu'il « ne le faisait pas pour augmenter les recettes de l'État » et que les recettes de cette mesure seraient reversées aux accidents de la route.
L'enfer est pavé de bonnes intentions et c'est un arbre qui cache la forêt.
Les accidents de la route sont gérés et pris en charge par les services publics.
Deux possibilités découlent de ce constat : Soit ces services manquent cruellement de moyens et c'est une opération déguisée visant à combler leur déficit.
Dans ce cas, c'est à nouveau le contribuable, très fragilisé depuis le début de c...
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