3 avril 2018

Rapport N° 820

de la Commission de la défense nationale et des forces armées sur la proposition de loi de M. Gilles Lurton et plusieurs de ses collègues visant à attribuer la carte du combattant aux soldats engagés en Algérie après les accords d'Évian du 2 juillet 1962 jusqu'au 1er juillet 1964 (232 rectifié).

Extrait

Il est des abandons qu'il est difficile d'assumer ; il est des renoncements qu'il est impossible à justifier.

Dans notre histoire, la guerre d'Algérie et les combats en Afrique du Nord ont souvent été l'occasion de telles défaillances de la part des autorités publiques d'hier et d'aujourd'hui.

Au titre de ces renoncements figurent les engagements maintes fois pris et maintes fois oubliés portant sur la reconnaissance envers les soldats, appelés et engagés, envoyés par la France sur le territoire algérien au-delà de la date d'entrée en vigueur (1) des accords d'Évian du 18 mars 1962. Parce que le 2 juillet 1962 marque, pour la grande Histoire, la date de la fin du conflit algérien, les jeunes hommes qui ont assuré leur mission au nom de la France jusqu'au 1er juillet 1964 ne sont pas reconnus comme des anciens combattants au même titre que leurs camarades déployés avant eux.

Pourtant, les armes ne se taisent pas dès lors qu'un cessez-le-feu est proclamé ou qu'un ac...

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