Les amendements de Dominique Potier pour ce dossier
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Cet amendement, déposé à l'initiative de notre collègue Boris Vallaud, concerne le plan de rebond économique, social et environnemental proposé par le groupe Socialistes et apparentés afin de favoriser la demande, corriger les inégalités et favoriser l'économie réelle. Versé sous condition de ressources, le « chèque rebond local » pourrait con...
Notre collègue Ruffin pose une question qui peut devenir de plus en plus aiguë tout au long de la crise que nous allons vivre. Pour avoir affronté moi-même ce type de situation en tant que président d'une communauté de communes, lors de la suppression de 850 emplois au sein d'une multinationale spécialisée dans les pneumatiques et dont le siège...
Je ne prononcerai pas sur les réductions de crédits proposées par M. Woerth. Si nous soutenons cet amendement, c'est pour une question de principe, comme M. Charles de Courson l'a brillamment expliqué. J'ai déposé plusieurs amendements relatifs à des questions agricoles qui préoccupent les députés socialistes depuis trois ans. Grâce au plan de...
L'État fédéral allemand a consacré 850 millions d'euros en 2020 à son plan sur la forêt, soit beaucoup plus qu'en France, alors que la superficie de la forêt française est sensiblement supérieure. L'amendement no 893 vise à allouer 100 millions d'euros supplémentaires pour financer le reboisement après la crise des scolytes. Il s'agit d'un ame...
Ces amendements s'inscrivent totalement dans la logique du plan de relance. Je rappelle deux principes. Tout d'abord, on ne peut pas nous renvoyer aux autres missions, car celles-ci renvoient au plan de relance, donc c'est bien le moment d'évoquer ces sujets. Néanmoins, il est très difficile de parler du contenu du plan de relance agricole en l...
Il s'agit d'un des cinq thèmes que le groupe Socialistes et apparentés défend depuis longtemps, désormais de façon transpartisane : nous nous réunissons régulièrement avec les groupes La République en marche, Mouvement démocrate MoDem et démocrates apparentés, Les Républicains, et bien sûr les groupes Gauche démocrate et républicaine et La Fran...
Avec le plan protéines végétales, l'ambition est de doubler la surface cultivée de protéines d'ici à 2030. Sans les ONVAR, nous ne pourrons pas mener à bien un plan protéines territorialisé, qui tire parti de l'ensemble des systèmes de production, de l'optimisation des filières et des marchés locaux potentiels, tant pour l'alimentation animale ...
Je défends deux amendements en même temps, monsieur le président ! Il faut également prendre en considération les études de marché sur l'alimentation humaine. À tous égards, le plan protéines est le grand rendez-vous de l'agriculture française. Ces amendements visent à nous donner les moyens de l'honorer avec les crédits budgétaires ad hoc. Les...
L'agriculture de groupe a été le grand levier du développement de l'agriculture, comparable par son importance à la création de la sécurité sociale dans l'après-guerre. L'amendement no 483 visait à la définir juridiquement et à la doter. L'amendement no 894, d'une grande importance, vise à renforcer les organisations de producteurs. Elles appa...
Non, il vise à renforcer le plan Écophyto, en panne depuis trois ans. Je ne suis pas un opposant destructif, mais je souligne que cela relève de la responsabilité du Gouvernement. Or ce plantage conduit à des crises à répétition, notamment sur le glyphosate et sur les néonicotinoïdes.
Il concerne les plans alimentaires territoriaux, en écho à la précédente intervention de Mme Dalloz. L'État décide enfin de les doter de moyens qui ne dépendent pas d'appels à projet : c'est une mesure structurante. Il faut les confier aux collectivités territoriales et définir un cahier des charges. Nous proposons deux axes de travail. Le prem...
Le plan de relance prévoit un travail sur la rétention d'eau, avec par exemple des retenues collinaires. Il s'agit d'un amendement d'appel visant à souligner que sans connaissances scientifiques sur le cycle de l'eau et sans débat citoyen organisé, nous risquons une accumulation de crises, comme ce fut le cas avec les énergies renouvelables.
Au-delà de nos désaccords partisans, Bénédicte Peyrol et moi-même avons partagé nos inquiétudes sur le sujet en commission.
Ces amendements ont une ambition : soutenir la restauration collective, par une aide à l'équipement et à la formation de ceux qui y travaillent. L'enjeu est tout sauf anodin : le repas, c'est le service minimum santé pour tous les jeunes Français. La cantine, c'est aussi le laboratoire de l'alimentation du futur. La commande publique peut être ...
… avec une garantie des prix pour les producteurs, permettant la naissance de filières et le développement de l'agroécologie sur nos territoires.
On parle donc ici de la santé de l'homme et de celle de la terre. Je connais la réponse libérale : les collectivités n'ont qu'à se débrouiller. Mais certaines sont très riches, d'autres très pauvres ; certaines ne sont pas motivées. Nous avions arraché l'année dernière 50 premiers millions pour ce combat ; nous souhaitons aujourd'hui, dans le ...
Rien n'est entendu ! Nous ne sommes écoutés nulle part, nous ne recevons que des réponses évasives, les amendements ne sont jamais au bon endroit, comme François Ruffin l'a rappelé tout à l'heure… Pour qui nous prend-on ? Un repas pour tous, avec une aide pour un réseau national, un peu d'argent pour que les cantines forment leurs praticiens, ...
Je défends également l'amendement no 908. Ces amendements portent sur la question de la méthanisation. Je ne m'adresse même plus au Gouvernement, ni aux rapporteurs spéciaux, puisque nous n'avons plus de réponses à nos questions – c'est stupéfiant. Mais j'appelle à nouveau l'attention de nos collègues, qui doivent se réveiller et mettre la pre...
Monsieur le président de la commission des finances, j'ai le plus grand respect pour vous, mais vous répondez à une question sur deux… et sur la méthanisation, vous proférez des inepties. Il n'y a plus une DRAAF – direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt – , plus une DREAL – direction régionale de l'environnement, ...
L'incontrôle est total ! Depuis 2017, la dérive est grave. Et, à l'Assemblée nationale, on nous dit qu'il n'y a pas de sujet, « circulez, il n'y a rien à voir » ? Nous sommes ici en totale contradiction avec le monde de l'élevage. Des régions comme la Bretagne ou le Grand Est hurlent face à ce qu'ils voient sur le terrain !