Les amendements de Dominique Potier pour ce dossier
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Je répéterai ici ce que j'ai dit lors de la première lecture du texte, en rappelant toute l'estime que j'ai pour mes collègues et amis alsaciens.
Nous devons rester dans la bonne mesure des enjeux qui nous attendent. J'éprouve un immense respect pour l'amour du pays, mais le plus important est non le pays au singulier, mais l'amour au pluriel, l'amour universel que nous avons pour la Terre. Je ne résiste donc pas au plaisir de citer une nouvelle fois Gaël Faye : « Habiter signifie se fon...
Encore une fois, je crois que l'attachement aux lieux ne doit pas nous faire oublier l'importance des liaisons, des réconciliations, de tout ce qui, de façon hybride, peut nous permettre de conjuguer nos talents. Il ne faut donc pas que le texte que l'Assemblée va voter malgré nous, …
… soit une loi d'expérimentation de clôture. Il faut chaque fois se demander comment l'enracinement dans un lieu permet l'ouverture aux valeurs universelles de la République. Si en 2015 – je l'assume en tant que membre de l'ancienne majorité – nous avons conduit une politique de Gribouille, je ne crois pas que cela puisse être corrigé par une ...
Pour les infrastructures de transport, le déséquilibre entre l'Alsace et la Lorraine est encore plus important. J'avais demandé, madame la ministre, que nous prenions au moins rendez-vous, par exemple lors du Grenelle de la mobilité lancé par votre collègue Mme Borne, afin que, le moment venu, nous disposions sur le sillon mosellan des mêmes pr...
Nous ne choisirons jamais entre notre soeur l'Alsace et la République. Nous voulons concilier les deux. C'est un rendez-vous que nous prenons, je l'espère, pour demain. Tel est le signe que j'envoie au Gouvernement.
Les débats de cet après-midi m'ont donné envie de relire, pour me dépayser et sortir de cette dialectique France-Alsace-Lorraine, les premières pages du livre de Gaël Faye, Petit pays. Une phrase en particulier m'a beaucoup touché : « Habiter signifie se fondre charnellement dans la topographie d'un lieu, l'anfractuosité de l'environnement. » J...
Je crois profondément à cet attachement à un lieu, à une histoire, à une géographie. Je voudrais tout d'abord, monsieur Furst, vous exprimer l'immense respect que j'ai pour le récit que vous faites de la région que vous avez dans le coeur, ainsi que pour la mesure que vous avez mise dans vos propos. Je sais le feu qui vous anime, et pourtant v...
En tant que voisin et ami, je voudrais vous dire à quel point je suis sensible à votre attachement, et aussi aux liens qui nous attachent les uns aux autres. Les liaisons géographiques, dont je suis, en tant que paysan, amoureux, liaisons entre les paysages, entre les territoires, entre les vallées, ne marquent pas des ruptures ; ce sont des pa...
Le principal héritage humaniste dont a bénéficié l'école de Nancy provient certainement de ceux qui ont trouvé refuge dans cette ville après le traité de Francfort. Ces artistes, scientifiques, chercheurs ont laissé à Nancy, dans le domaine sanitaire, social, technologique ou scientifique un héritage qui est aujourd'hui encore extrêmement préci...
Nous nous devons d'éviter toute caricature. Dans un monde marqué par l'interdépendance, le fait régional et les identités locales doivent être mis au service de quelque chose qui nous dépasse. C'est là l'histoire même de la République et, au-delà, c'est celle de l'universalisme. Personne aujourd'hui n'opposera la mémoire héroïque de Victor Scho...
En cette question réside précisément, à mes yeux, la limite du projet de loi. Je veux dire, et c'est là un aveu important pour le socialiste que je suis, la politique qui a redessiné les régions fut, selon moi, une politique de gribouille.
Qu'est-ce qui nous différenciera et nous unira, au service du dessein européen et universel ? Voilà la vraie question. Le vrai défi n'est pas la discussion que nous pouvons avoir à cette heure ; il est la lutte contre le changement climatique, contre le terrorisme, contre la misère : ce n'est pas aux cris de « Vive l'Alsace ! », « Vive l'Occita...
C'est parce que nous n'avons pas trouvé trace de cet équilibre que nous serons critiques en défendant chacun de nos amendements, mesures d'équivalence et de pédagogie d'une différenciation profondément respectueuse de la République. Encore un mot, madame la présidente : on nous demande souvent de choisir, dualité cornélienne, entre notre mère ...