Les amendements de Elsa Faucillon pour ce dossier
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Il n'y a pas que le président Macron qui a déclaré faire de la démocratisation de la culture une priorité. Nombreux sont les présidents de la République et les ministres de la culture qui l'ont fait. Reste à déterminer si les politiques publiques, déployées depuis quarante à cinquante ans avec cette – sincère – ambition fonctionnent. Malheureus...
Je vous remercie, madame la ministre, de nous avoir communiqué ces chiffres. Vous nous assurez également de vouloir poursuivre la discussion avec nous : c'est effectivement nécessaire, car ces chiffres ne disent rien, ou presque, de la concrétisation de l'ambition de démocratisation culturelle. Vos chiffres nous disent quels types de biens cult...
Ces chiffres alimentent donc nos réserves, puisqu'ils démontrent que le processus de démocratisation n'est même pas engagé. Il faut donc évaluer le dispositif avant de le généraliser, car le risque est de poursuivre un programme qui ne part pas dans la bonne direction.
Après les débats que nous avons eus ce matin sur la mission « Culture », je crois pouvoir dire que chacun et chacune d'entre nous perçoit la gravité de la situation que connaissent le secteur culturel et son écosystème. Les enjeux sont immenses. S'ils sont évidemment budgétaires, ils concernent aussi – et avant tout – nos vies, nos imaginaires,...
Nous examinons les crédits de trois missions et d'un budget annexe, dont nous avons noté la stabilité. Je m'en tiendrai à quelques remarques sur les ambitions que nous pouvons donner au CESE et à la CNDA. Cette année, vous le savez, le CESE a d'une certaine manière réussi à s'imposer dans le champ institutionnel et médiatique, grâce aux travau...
Dans une Ve République qui a drastiquement réduit l'expression et les prérogatives du Parlement – je crois que nous avons pu en faire l'expérience une nouvelle fois aujourd'hui même – la démocratie participative dans les mains du pouvoir exécutif est condamnée à devenir l'instrument de la majorité. Le destin réservé aux 149 propositions de la c...
Hier, nous examinions le budget de l'enseignement scolaire. À la rentrée de 2021, il y aura 28 000 élèves supplémentaires dans l'enseignement secondaire. Pourtant, il a été décidé de supprimer 1 800 postes d'enseignants pour accueillir ces 28 000 élèves supplémentaires. Voyez-vous, cet amendement soulève la question suivante : comment restaure...
C'est plutôt sympathique que des collègues soutiennent l'amendement de François Ruffin. Je comprends, monsieur le rapporteur spécial, monsieur le ministre délégué, que vous disiez que l'amendement n'est pas l'outil approprié. Il s'agit d'une réponse technique, même si cette technique a un fond hautement politique. Mais peut-être attendions-nous...
… au moins de M. le rapporteur spécial et des collègues de la majorité, à se mobiliser contre une situation que nous trouvons indécente et qui perdure sous nos yeux. Nous avons un devoir d'exemplarité. Dans notre pays, notamment ces dernières années, il y a eu des luttes extrêmement importantes de femmes de ménage, dans des hôtels par exemple ...
Madame la présidente, vous pouvez dire que vous avez connu plus de chahut ; compte tenu de notre nombre, nous ne pouvons pas en faire beaucoup plus…
Sincèrement, je trouve que depuis tout à l'heure, les accusations portées contre M. Ruffin relèvent très peu du fond. Cela suffit ! Un sujet est traité et j'ai l'impression que vous n'avez absolument pas envie de le regarder en face.
Ce sont des questions qu'on préfère mettre sous le tapis, comme la poussière, plutôt que de les traiter dignement. Répondez à la question posée ! Vous pouvez faire plein de reproches à M. Ruffin, mais cela fait trois ans qu'il parle des femmes de ménages de l'Assemblée nationale.
Des députés défendent des sujets, au travers d'amendements, de propositions de loi, de conférences de presse : c'est leur boulot !
Ne me parlez pas des réseaux sociaux, on ne vous questionne pas sur ce que vous y faites ! Répondez sur le fond plutôt que de ne pas regarder la réalité en face !
Les médecins scolaires apprécieront d'eux-mêmes les propos qu'a tenus Mme Calvez au sujet de la compétition qu'ils chercheraient à engager…
En réalité, ils ont besoin d'être considérés pour les services qu'ils rendent et, si l'on ne saurait prétendre que le niveau de rémunération ne joue aucun rôle dans la décision que doit prendre un médecin qui vient de terminer des études longues et difficiles, …
… ce critère n'est pas le seul à être pris en considération : l'intérêt de la profession voire la vocation entrent également en ligne de compte. Cela dit, on ne peut demander aux médecins de vivre leur profession comme un sacerdoce – du moins pas toute leur vie durant.
En tout état de cause, la nation se doit d'adresser des signaux budgétaires constituant une forme de reconnaissance des qualifications, des compétences et des vocations – pas seulement aux médecins, d'ailleurs, mais à tous les personnels de la médecine scolaire. Vous convenez vous-même, monsieur le ministre, que, si la revalorisation ne réglera...
Voter, dans le cadre de ce budget, les crédits qui vont permettre d'engager les restructurations nécessaires, c'est faire un pas essentiel, certes pas suffisant, mais indispensable pour engager le travail sur une question qui se trouve sur la table depuis des années, et que la crise sanitaire a rendue plus cruciale que jamais !
Le drame vécu par notre nation avec l'assassinat de Samuel Paty il y a quelques jours nous a plongés dans l'effroi et continue d'ébranler le contenu de nos débats. Ce qui ressort de ces discussions, c'est un besoin immense, pour les enseignants et toute la communauté éducative, d'être écoutés, de voir leurs expériences entendues et d'être recon...