Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier

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Je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait que l'état d'urgence sanitaire doit avoir une fin ; or nous sommes plus ou moins soumis à cet état depuis maintenant dix-huit mois, alors que la situation sanitaire a changé du tout au tout depuis mars 2020. Au début de la pandémie, les Français ont été confinés, mais cela se justifiait par le ...

Il vise à substituer la date du 31 janvier à celle du 31 juillet 2022. En effet, au-delà du 31 janvier 2022, il sera encore possible d'examiner un projet de loi dans le cadre de la session ordinaire et de permettre au Parlement de se réunir pour contrôler l'action du Gouvernement, ainsi que le prévoit le fonctionnement normal de nos institution...

Il s'agit, encore une fois, de proposer une clause de revoyure au 28 février. Cette date, qui a été retenue par le Sénat, a ma préférence. Votre obstination à refuser toute clause de revoyure est incompréhensible aux yeux des parlementaires, comme de la plupart des Français, qui ne comprennent pas pourquoi vous refusez au Parlement la faculté d...

Ainsi, sous prétexte de vigilance sanitaire, vous souhaitez pouvoir rétablir des mesures d'exception quand bon vous semble et jusqu'au 31 juillet 2022 – rien que cela ! Il sera possible jusqu'à cette date d'activer le passe sanitaire, de déclencher l'état d'urgence sanitaire, si la situation l'exige, et de prolonger différentes mesures telles q...

Je tiens à rappeler que, comme celle de M. Savignat, ma voix a contribué à ce que la commission des lois rejette le passe sanitaire. Tous les chiffres l'attestent, la situation sanitaire s'améliore de jour en jour. Toutefois, un an plus tard, les mesures sanitaires qui pèsent sur les Français sont les mêmes. Même si nous ne sommes plus en état...

Il vise à supprimer l'alinéa 1. C'est un amendement prétexte, je l'avoue, l'objectif étant de ne pas prolonger l'état d'urgence sanitaire au-delà du 31 décembre 2021, compte tenu des données épidémiologiques qui révèlent une certaine maîtrise de l'épidémie. Quant à ce qui a été dit précédemment, chaque fois que nous avons débattu dans l'hémicy...

Ce qui change, cette fois-ci, c'est qu'au milieu de la période de dérogation au droit commun que vous vous apprêtez à ouvrir, il y a deux échéances électorales majeures : une élection présidentielle et des élections législatives. C'est un élément que nous ne pouvons pas laisser de côté. Si l'article est voté tel quel, vous présenterez-vous deva...

Je ne pense pas qu'il soit souhaitable pour la démocratie, ni indispensable pour la situation sanitaire de la France, d'adopter une telle disposition sans clause de revoyure. Cette clause sera discutée dans les amendements à venir.

À nouveau, il s'agit d'un amendement de repli visant à avancer la caducité du cadre juridique de l'état d'urgence sanitaire du 31 juillet au 31 janvier 2022, c'est-à-dire avant la fin des travaux parlementaires, quand il sera encore possible d'examiner un projet de loi. Plusieurs l'ont déjà dit, mais je le répète : le Parlement s'est toujours ...

C'est un nouvel amendement de repli, pour que le cadre juridique de l'état d'urgence sanitaire ne puisse pas dépasser le 28 février 2022, date de la fin des travaux parlementaires. Cette date, plus proche que le 31 juillet 2022, est une étape nécessaire et indispensable. Personne ne comprend bien pourquoi vous vous y refusez ; c'est incompréhen...

Ce sont des amendements de repli et de cohérence. Il s'agit à nouveau de proposer des dates intermédiaires, le 31 janvier pour le premier et le 28 février pour le second. Je le répète, ces dates intermédiaires me semblent indispensables pour le bon fonctionnement de notre démocratie. Elles prouveraient votre bonne foi et redonneraient confiance...