Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier
37 interventions trouvées.
Ma collègue de la majorité, Émilie Chalas, a rappelé tout à l'heure, à juste titre, les engagements du Président de la République durant sa campagne et, par conséquent, durant la vôtre. Dois-je vous les rappeler ? République irréprochable, République exemplaire et transparence. Vous avez l'audace inouïe, à l'heure de ce scandale d'État, avec ce...
Mais si c'était vrai, vous seriez avec nous, avec toute l'opposition pour, d'une seule voix, demander, comme nous tous ici, au moins trois choses : la première, que M. le Premier ministre vienne s'expliquer devant nous ; la deuxième, que M. Castaner, qui nous a affirmé hier, devant les caméras, être prêt à s'expliquer devant la commission d'enq...
… dans l'hémicycle, en tant que secrétaire d'État, et devant ladite commission, en tant que patron du parti La République en marche – vous nous l'avez refusé hier – ; enfin, et c'est la troisième chose, que M. Benalla lui-même ainsi que son acolyte, M. Crase – salarié de La République en marche, je vous le rappelle – soient également auditionné...
Ce matin, la commission des lois n'a pas réussi à trouver un accord sur la liste des personnes à auditionner dans le cadre de sa formation en commission d'enquête. Plusieurs suggestions faites par notre collègue Guillaume Larrivé n'ont pas reçu l'agrément des députés de la majorité. Les personnalités en question ne seront donc probablement pas ...
Cela pose question, à la fois sur le fonctionnement de la présidence de la République, mais également – et cela nous concerne tous – sur les raisons qui vous poussent, chers collègues de la majorité, à refuser d'auditionner un personnage clé de cet aspect de l'affaire Benalla.
Pourquoi la hiérarchie de ce M. Benalla, qui était parfaitement au courant de ses actes, s'est crue au dessus des lois et n'a pas jugé bon de saisir le procureur de la République des faits, comme elle en avait l'obligation ? Tant que ces questions n'auront pas trouvé de réponses, ou au moins l'assurance que nous serons en mesure d'essayer de l...
Faut-il parler d'un « watergate » à la française, comme le font certains ? Faut-il envisager une motion de censure, ainsi que le proposait le président Mélenchon…
… pour faire pression sur une majorité qui, décidément, n'entend rien et ne semble toujours pas mesurer la gravité de la situation ? Je ne suis pas sûre de pouvoir répondre par la négative à ces questions tant chaque heure passée nous apporte son lot de révélations plus ahurissantes les unes que les autres. Madame la ministre, on ne peut plus p...
… ne sont plus le centre de ce scandale. Comment ce qui ressemble à un service d'ordre privé, à une sorte de milice privée a-t-il pu prospérer à la tête même de l'État ? De quelle complicité ses membres ont-ils bénéficié, non seulement à l'Élysée mais également au ministère de l'intérieur et à la préfecture de police, peut-être – qui sait ? Qu...
Non, il ne se passe pas rien, mais peut-être bien le début de la fin de l'espérance que vous aviez incarnée. Vous vous présentiez comme quelque chose de nouveau.
Vous n'êtes que le énième visage de ces petits notables accrochés à leurs nouveaux privilèges. Alexandre Benalla n'est, au fond, que l'un d'entre vous.
Si l'on écoute la majorité, bientôt ce sera l'opposition qui aura organisé et mis en oeuvre cette affaire Benalla, uniquement pour faire de l'obstruction !
Je trouve cela ridicule. Écoutez-vous parler ! Nos travaux concernent une réforme de la Constitution – ce n'est pas rien ! – et visent, si l'on en croit votre majorité, à renforcer les pouvoirs du Parlement. C'est très étonnant, car ce qui se passe sous nos yeux depuis hier montre que le Gouvernement manque singulièrement de considération vis-...
J'ai entendu tout à l'heure un collègue de la majorité dire que nous ne souhaitions pas reprendre nos débats. C'est vrai. Parce que nous sommes en face d'un véritable scandale d'État et que la majorité veut faire comme si de rien n'était, comme si nous pouvions reprendre sereinement nos travaux.
C'en est un ! Certains de mes collègues l'ont dit avant moi : comment imaginer que le Gouvernement soit responsable devant le Parlement, mais qu'il puisse refuser de venir s'expliquer devant notre assemblée ?
J'ai entendu ce même collègue dire que nous n'aimions pas la France. Ce qui est vrai, c'est que nous n'aimons pas cette France du copinage que vous représentez. Chaque heure, chaque minute apporte son lot de nouveautés dans cette affaire. M. Marc Le Fur nous a révélé quelques éléments fort intéressants tout à l'heure, mais surtout fort honteux,...
… vous aurez beaucoup de mal à convaincre les Français du contraire, eux qui sont, vous vous en doutez, très curieux d'assister à la chute de votre prétendue République irréprochable.
Vous avez raison : ce sont les masques du pouvoir qui sont tombés, et ce n'est pas à votre honneur. Vous avez parlé de trois enquêtes. Mais dans quelles circonstances seront-elles menées, et avec quelles résistances ? Si la vidéo n'était pas sortie, si vous n'aviez pas été acculés, M. Benalla serait toujours en place, et ses méthodes aussi. J...
Et c'est nous, l'opposition, qui ferions de l'obstruction ? Laissez-moi rire ! Décidément, impossible de reprendre nos travaux dans ces conditions. Un véritable scandale d'État éclate sous nos yeux, et nous nous refusons, nous, opposition, à en être les complices. C'est en effet un scandale d'État, puisque, non seulement M. Collomb est disqual...
… avant d'en venir à l'amendement de M. Ciotti. Quand les relations sont bonnes entre la police municipale et la police nationale, c'est la police nationale qui demande que les moyens de la police municipale soient élargis. La raison est très simple – c'est idiot, mais c'est ce qui se passe dans la réalité. La police municipale est la première...