Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier
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Non, monsieur le rapporteur spécial, nous ne confondons pas migrants et réfugiés, mais force est de constater que certains migrants économiques utilisent notre politique en matière de droit d'asile pour entrer sur notre territoire. Le droit d'asile honore la France mais, parmi ceux dont la demande d'asile est rejetée, seuls 10 % sont reconduit...
… et des migrants eux-mêmes, qui se retrouvent en situation très précaire. Cette mise au point me semblait importante.
Je ne sais pas très bien pourquoi mon amendement est appelé maintenant, puisqu'il s'agit à nouveau de traiter de la situation de Mayotte. Mayotte, cent unième département français, est littéralement submergée par une vague d'immigration clandestine et soumise à une pression migratoire massive : 40 % de la population locale est étrangère, venan...
Des rangers aux semelles qui se décollent et fondent sous la chaleur dans les montagnes des Ifoghas ; une intervention au Mali avec 27 hélicoptères entre trois zones de combat séparées de 500 kilomètres, là où les Etats-Unis auraient déployé 50 hélicoptères ; nos chars AMX-10, nos chars Leclerc, nos véhicules blindés de combat d'infanterie dont...
il y a des fuites, paraît-il, ce sont les militaires qui le disent – ; un porte-avion immobilisé tous les six mois ; une faiblesse des stocks de munitions qui limite considérablement la marine dans son rayon d'intervention et dans ses entraînements : voilà le quotidien des militaires français. Ce quotidien, c'est le système D à chaque instant,...
Les réponses que vous faites, messieurs les rapporteurs, madame la ministre, sont d'assez mauvaise foi. Vous savez comme nous que nous sommes obligés de prendre une somme d'argent dans une ligne pour la mettre dans une autre – c'est l'article 40 qui nous y contraint. Évidemment, je ne souhaite pas diminuer les crédits alloués au personnel pour ...
Je prendrai donc une précaution oratoire : encore une fois, ce transfert d'argent sera de l'ordre du symbole. Je ne tiens pas à déshabiller Jacques pour habiller Paul : ce n'est pas mon propos. Je suis d'accord avec vous : la politique immobilière est indispensable pour soutenir la politique de défense. Aussi, je regrette d'avoir à prendre dan...
En France, en 2018, 1,4 milliard d'euros sera consacré aux services de renseignement. C'est mieux que le 1,17 milliard de l'année dernière, mais nous sommes loin des 3,5 milliards qui nous permettraient d'être à la hauteur des 0,15 % du produit intérieur brut de nos voisins d'outre-Manche. Je regrette par exemple que ce budget serré fasse l'im...
Je ne reviens pas sur les précautions oratoires devant entourer les propositions de transferts de crédits d'une ligne budgétaire à une autre.
La France est le troisième pays au monde le plus représenté et le plus actif à l'étranger. Cette position, dont on pourrait s'enorgueillir, est le fruit d'une longue histoire, riche et prestigieuse. Ainsi la France est-elle encore représentée par 160 ambassades, 89 consulats généraux ou consulats, 120 sections consulaires d'ambassade et 154 ser...
le 4 février 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à l'élection présidentielle, déclarait : « Il n'y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse. » Difficile dans ces conditions de continuer à soutenir la culture française à l'étranger, et même de la considérer comme essentielle dans l'exercice de la diplomatie...
Plus qu'une culture, la culture française est une civilisation parce qu'au-delà même de son génie propre, elle est tournée vers l'universel. Preuve en est la francophonie, trésor inestimable en termes de diplomatie, et pourtant si mal utilisée. Le français reste la troisième langue pratiquée dans le monde des affaires. Elle était la langue de l...
Il y a deux jours, nous sommes sortis de l'état d'urgence. Il y a deux jours, le ministre d'État, ministre de l'intérieur, Gérard Collomb, déclarait : « s'il y avait un meurtre de masse – ce qu'on a pu connaître au moment du Bataclan – , c'est possible qu'on soit obligé de remettre l'état d'urgence, mais nous allons faire en sorte que nous puis...
… quelque chose qui me fait dire que vous n'êtes pas exactement dans le réel. Les terroristes islamistes, eux, continuent de frapper et ne se gênent pas pour nous le rappeler, comme à New York mardi soir. Il y a un paradoxe : vous affirmez dans la présentation générale de la mission que déjouer la menace terroriste est une priorité de tous les...
Cinquante-neuf millions, c'est le prix d'une souveraineté au rabais. Il ne s'agit pas ici de défendre la souveraineté identitaire de la France, celle que vous détestez tant
Il ne s'agit pas non plus de la souveraineté contractuelle, chère à Emmanuel Macron et dont personne ne comprend bien quels en sont les tenants et les aboutissants, ni encore de la souveraineté européenne dont rêve notre Président. Non, ce que vous bradez ici, c'est notre souveraineté sécuritaire, celle du maintien de l'ordre, de la protection...
J'ai effectivement voté la loi renforçant la sécurité intérieure, et je l'assume. Je m'en suis d'ailleurs expliqué dans les médias. Dès lors que nous sortions de l'état d'urgence et qu'un retour en arrière n'était pas possible, il me semblait préférable de voter une loi plus protectrice que le droit commun, tout en jugeant qu'elle n'était pas s...
Près de 25 millions d'euros seront, en 2018, versés en vue de renforcer la vitalité de nos associations, qui compensent souvent les carences de l'État, font vibrer la France et symbolisent le dévouement et la passion. Je me réjouis de cette vitalité : les associations comptent 20 millions d'adhérents, 15 millions de bénévoles et 1,8 million de...
Oh, je pourrais vous le dire ! Ces derniers mois, le Président de la République s'est plu à répéter qu'il fallait « penser printemps » : honorons donc les associations honnêtes et supprimons les subventions accordées aux associations, lobbies, gardiens du temple et autres think tanks qui reçoivent des subventions couvrant jusqu'à la totalité d...
Pour compenser la baisse des APL de 5 euros, le Gouvernement veut désormais imposer aux bailleurs sociaux des baisses de loyer pouvant atteindre 60 euros par mois et par foyer. C'est une double erreur : la première est de s'attaquer aux APL sans les réformer, mais en les ponctionnant de 1,7 milliard d'euros, la seconde de faire peser ce choix p...