Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier
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La réforme des hôpitaux de proximité est l'un des totems de ce projet de loi. Elle est censée être le vecteur par lequel la médecine de proximité devrait regagner du terrain. Pourtant, certains maires de l'Association des maires de France voient un tour de passe passe derrière tout cela. Pour eux, un hôpital de proximité qui n'a ni service de c...
Elle conforte en effet cette vision globale d'un hôpital unique par département. Bref, on est bien loin de la promesse de revitalisation des territoires par une médecine de proximité et de qualité. C'est pourtant bien de cela que les Français ont besoin, et non d'une médecine distillée par une réforme qui se veut d'envergure mais qui manque sa...
Il vise à encourager la réalisation de stages hors établissement hospitalier public. Les étudiants stagiaires à l'hôpital sont de plus en plus nombreux à évoquer des difficultés, en raison du manque de formation des tuteurs et des conditions de travail dégradées de ces derniers, qui rendent d'autant plus difficile l'encadrement d'étudiants. La...
Ce projet de loi, que nous attendions tous, est malheureusement une nouvelle déception. Texte patchwork, il manque cruellement d'envergure, alors que les enjeux sont énormes. Historiquement modèle de modernité, notre système de santé est aujourd'hui en déclin. Il ne répond plus aux besoins des Français, qui réclament tout simplement proximité e...
Il préconise un système de santé sur mesure, qui collerait au terrain et serait entièrement élaboré en concertation avec les acteurs locaux. En effet, les grands plans décidés à Paris ont malheureusement bien souvent pour défaut de négliger les spécificités locales. Et si de nombreux maires rivalisent de générosité pour faire venir les médecins...
Par cet amendement, je voudrais insister sur la pénurie de médecins généralistes et sur l'urgence de la situation, qui mérite une réponse immédiate d'envergure. Depuis 2010, le nombre de médecins généralistes est en chute libre : il a connu une baisse de 20 % en neuf ans. Selon les projections, cette pénurie devrait s'accentuer jusqu'en 2025. L...
Il vise à supprimer l'alinéa 4 de l'article. Il s'agit d'un amendement d'appel visant à donner l'alerte au sujet du caractère inquiétant du dispositif prévu. Bien entendu, je suis favorable à l'existence de passerelles au sein du cursus de formation en médecine, mais pas dans n'importe quelles conditions. Or nous avons l'impression que l'on ve...
De même, il est opportun de permettre à des étudiants ayant suivi une licence avec une mineure santé de rejoindre des études de médecine en deuxième ou en troisième année ? Ne prend-on pas le risque de desservir l'étudiant, qui pourrait échouer à rattraper son retard ? Il faut être vigilant, afin de s'assurer que la mise en oeuvre de cette disp...
Cet amendement de repli prévoit de limiter à 30 % la proportion d'étudiants susceptibles de rejoindre la deuxième ou la troisième année de médecine, après avoir suivi une autre formation. Certes, diversifier le profil des étudiants en développant les passerelles est une bonne chose. Il faut néanmoins être attentif à ne pas le faire au détrimen...
Je ne suis pas opposée à la diversification des parcours et à l'accueil d'étudiants de tous horizons. Quelqu'un, tout à l'heure, a donné l'exemple d'un étudiant en histoire du Moyen Âge qui se réorientait vers des études de médecine : pourquoi pas ? Mais il me semble qu'un minimum de bases communes est nécessaire, et c'est pourquoi je propose d...