Les amendements de Éric Ciotti pour ce dossier

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Les attaques que vous avez portées sont mensongères. Je rappelle les termes de mon intervention d'hier soir, que j'ai dédiée à deux femmes courageuses aujourd'hui menacées de mort dans la République française : Mila et Zineb El Rhazoui. Je ne vous ai nullement mis en cause, monsieur le ministre. J'ai seulement constaté qu'en France, au XXIe siè...

J'ai seulement indiqué qu'elle a dû quitter un établissement public, parce qu'elle est menacée – ce qui est très grave. Des propos que j'ai tenus sur Zineb El Rhazoui, vous concluez que j'attaque les policiers. L'ai-je jamais fait ? Cette journaliste est heureusement protégée, ce qui est logique, et vous le savez, par le SDLP, service de la pr...

Je rends donc hommage à ces policiers. Ne faites pas d'amalgame ! C'est sans doute votre façon d'agir, mais elle n'a pas sa place dans notre démocratie ni dans notre hémicycle.

Le ministre, et je l'en remercie, nous a exprimé sa position, et nous avons compris qu'il s'opposerait à ces amendements. Mais, si nous sommes là ce soir, c'est parce que le Président de la République a prononcé son discours des Mureaux, peut-être aussi parce que, depuis 2012, 270 de nos concitoyens sont décédés, victimes du terrorisme islamist...

Les citations que vous avez faites tout à l'heure s'inséraient dans un contexte très différent, et si nous légiférons ici, c'est sans doute qu'il y a un problème. Nous savons tous que la situation est difficile, souvent tragique, et que ce débat est donc pertinent, qu'il ne mérite pas d'être réduit à de vulgaires polémiques. Enfin, citation po...

… qui déclarait : « Le prosélytisme doit être interdit dans notre pays. Je pense que les femmes qui portent des vêtements très amples qui laissent juste le visage, ce n'est plus tout à fait acceptable dans la République. » Cet invité, c'était vous.

Avant de le défendre, permettez-moi de m'étonner d'un système qui fait que, dans cet hémicycle, des parlementaires ne disposent désormais plus que d'une seule seconde pour s'exprimer sur tout le reste du projet de loi.

… anomalie qui s'est trouvée confortée par les choix de certains. Je tiens à défendre mon amendement, qui tend à proscrire le port de signes religieux dans les salles de cours, et plus généralement les lieux et situations d'enseignement et de recherche dans les établissements publics d'enseignement supérieur. En visant particulièrement les vêt...

Nous assistons ce soir à un beau débat, dont les arguments sont recevables. Certains font appel à des expériences personnelles, je les entends. Il porte sur un point incontestablement essentiel, nos échanges le prouvent, et c'est à l'honneur de notre assemblée d'en délibérer. Si l'un des amendements en discussion était adopté, cela entraînerait...

Vous l'avez remplacé, madame la ministre déléguée chargée de la citoyenneté, et j'espère que vous émettrez un avis ; c'est votre devoir. Comment le Gouvernement n'aurait-il pas d'avis sur un sujet aussi essentiel ? Comment vous personnellement, qui êtes tellement associée au combat pour l'égalité entre les hommes et les femmes, n'auriez-vous pa...

Avant de prononcer cette allocution, je voudrais la dédier à deux femmes libres, qui sont aujourd'hui menacées de mort par l'islamisme. Leur parcours, leur vie, incarnent le meilleur des valeurs qui, au fil des siècles, ont forgé, sculpté, façonné la France. Elles défendent au péril de leur vie la laïcité républicaine. Leur calvaire inacceptabl...

La seconde, c'est Zineb El Rhazoui, ancienne journaliste de Charlie Hebdo, qui a tenu des propos libres et sans concession contre l'obscurantisme islamiste. Elle vient d'être proposée pour le prix Nobel de la paix.

Elle est française. Elle vit en France sous protection policière. Qu'elle puisse prétendre au prix Nobel de la paix signifie bien que, quelque part, la France est en guerre. Oui, l'islamisme a déclaré la guerre à notre pays, une guerre sans merci. Ces deux beaux visages de la France rejoignent ceux des 270 morts et 900 blessés martyrs de l'isl...

les enfants juifs de l'école Ozar-Hatorah, les journalistes de Charlie, les amoureux de musique du Bataclan, le couple de policiers de Magnanville, les quatre-vingt-six anges de la promenade des Anglais, le père Hamel, le colonel Beltrame, le hussard noir Samuel Paty, Nadine, Simone et Vincent, les trois fidèles catholiques de la basilique Notr...

Ce texte pouvait et devait incarner le changement radical que nous attendions depuis toutes ces années. Il devait conforter, voire renouveler, refonder la loi de 1905. Il devait ériger de nouveaux garde-fous comparables à ceux qu'avaient dressés des présidents courageux : Jacques Chirac, en interdisant le voile à l'école en 2004 après le rappor...

et Nicolas Sarkozy, en interdisant le voile intégral en 2010. Ce texte, oui, devait être fondateur, nous l'espérions ; en fin de compte, il ne sera qu'illusion. Il offrait un espoir, mais il ne sera qu'un rendez-vous manqué. Il aurait pu être le tournant décisif pour nous éviter de connaître le funeste scénario romancé et anticipé par Michel Ho...

Ou plutôt, tout est non-dit : ne pas oser nommer le mal par peur de l'amalgame marque le renoncement à le combattre. Ce que le projet de loi contient concrètement, de façon générale, ne me pose pas de difficulté ; bien au contraire, je veux souligner des dispositions qui vont dans le bon sens, concernant les services publics, les associations, ...

et où toute la communauté éducative, par peur, y a renoncé. La République suppose la création d'une instruction publique tournée vers l'émancipation des consciences. La laïcité, notamment, la garantit. Mais, dans ce texte, il n'y a quasiment rien, ou si peu, sur la laïcité. Le voile – parlons-en, monsieur le ministre, même si je sais que ce n'...

Pour enrayer cette spirale infernale, des mesures fortes et immédiates s'imposent, que le groupe Les Républicains et son président Damien Abad ont présentées ce matin dans un programme pragmatique et courageux – courageux, c'est sans doute le mot qui manque à ce texte. Voilà des dispositions qui, elles, peuvent être utiles et sont indispensable...

La charte qui a été signée marque un progrès que je salue, monsieur le ministre, et elle est peut-être plus importante que le texte que vous nous proposez. Mais quand je lis, dans Le Figaro de demain, la réaction des trois fédérations qui ont refusé de signer cette charte, quand je vois la violence de leur refus et celle de leur expression, qua...