Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier
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Vous nous y avez habitués. Je vous dis simplement que votre ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports a perdu la confiance des enseignants, des parents et de la plupart des citoyens. Même si ce n'est pas une solution à tous les problèmes, vous feriez bien de le démissionner.
Ma question devait s'adresser à Bruno Le Maire. Je vois qu'il n'est pas là mais je serai très heureux, monsieur le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises, que vous le remplaciez. Bruno Le Maire a fait hier au micro de RTL l'annonce suivante : « Nous veillons à ce qu'il n'y ait pas de plans sociaux d'aubaine. S'il y a des c...
… et je dispose des adresses et des noms des responsables. Il a dit qu'il veillerait à ce que de telles mesures ne soient pas prises : que comptez-vous faire ?
La belle affaire ! Alors que le taux de chômage va bientôt atteindre 10 % à l'échelle nationale et que 80 000 emplois sont menacés par des plans sociaux, je ne pense pas que les demandeurs d'emploi accepteront votre réponse ! Je vais vous dire ce qu'il faut faire : il faut interdire les licenciements par des entreprises qui font des bénéfices
et taxer les capitaux pour lancer un grand plan d'urgence contre la pauvreté. L'an dernier, ce sont 175 milliards d'euros que se sont partagés les milliardaires grâce à vos cadeaux. Si vous n'êtes pas capables de l'entendre, je vous donne rendez-vous le 4 février pour la journée de mobilisation interprofessionnelle des salariés.
Ma question s'adresse à M. Darmanin. Hier soir, place de la République à Paris, une répression totalement disproportionnée s'est abattue sur des réfugiés et des bénévoles d'associations humanitaires. Ceux qui ont parfois tout perdu, ceux qui n'ont rien, pas même un toit, se sont abrités symboliquement sous la statue de la République pour exiger...
La police a frappé des journalistes dans le seul but de les empêcher de dire la vérité. Cela fait deux ans que les mouvements sociaux sont confrontés à une doctrine qui ne vise plus à maintenir la paix, mais à maintenir l'ordre, votre ordre injuste. Mais ces huit derniers jours, un cap a été franchi. Mardi dernier déjà, la presse a été empêché...
mais je vous invite à en tirer des conclusions, car ces événements découlent directement de votre politique, dont la proposition de loi relative à la sécurité globale. En effet, les policiers se sentent maintenant légitimes à procéder à des interdictions de filmer. Vous devez arrêter l'escalade tout de suite, sinon cela va mal finir, monsieur l...
… un domaine où savoir reculer est parfois une force, je vous demande d'annoncer que le Gouvernement ne soutiendra pas en l'état la proposition de loi relative à la sécurité globale, une loi de surveillance généralisée, liberticide et autoritaire.
Monsieur le Premier ministre, la France est malade. Cette maladie se propage ; cette maladie, c'est la misère. La France, 66 millions d'habitants, comptera à la fin de l'année 10 millions de pauvres ; 8 millions de Français vont chercher, la boule au ventre, une aide alimentaire. « Nous n'avons jamais vécu une situation pareille depuis la seco...
Seules, parce que l'État n'est plus là. Le Président est parti en guerre contre un virus, paraît-il, mais il a capitulé face à la misère. Non, vous n'êtes plus là : moins de 1 % des 100 milliards du plan de relance est consacré au soutien aux personnes pauvres et précaires. Il aurait pourtant suffi de 7 milliards d'euros pour éradiquer la grand...
Dans une société solidaire, la gratuité des premiers mètres cubes d'eau, de l'électricité et du gaz ne serait pas un cadeau, mais une juste mesure contre la misère.
Dans une société solidaire, annuler la réforme de l'assurance-chômage, augmenter les minimas sociaux et automatiser leur versement ne serait pas une faveur, mais une juste mesure contre la pauvreté.
Collègues, écoutez la voix de nos anciens. C'était il y a 170 ans. Victor Hugo était là, sur les mêmes bancs que nous, et disait : « Je ne suis pas de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde. Mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère. »
Collègues, il n'y a pas besoin de décréter la guerre à la misère pour éradiquer cette lèpre, simplement de tendre la main. Alors, à ceux et celles qui se taisent, qui se cachent sous leur capuche dans les files d'attente alimentaires, je dis : n'ayez pas honte de revendiquer la solidarité. Je demande au Gouvernement ce qu'il compte faire pour ...
Monsieur le Premier ministre, à propos du sommet européen, votre propagande grandiloquente parle de jour historique. Je vous réponds avec réalisme : c'est une faillite tragique !
Pendant que les dirigeants européens jouent les marchands de tapis, nos concitoyens n'ont toujours pas vu le début d'une once de cette prétendue Europe qui protège. La situation est grave. Nous, Français, comme d'autres, avons dû arrêter presque tout le pays. Nos services publics, à l'instar de l'hôpital, sont minés par des années d'austérité ...
… pas pour bavarder et s'auto-congratuler dans un sommet, mais pour survivre. Mais, l'Union européenne que vous avez construite n'est pas celle de la solidarité des peuples ;
C'est celle du libre-échange, de l'austérité et de la concurrence à tous les étages. Comment avez-vous pu croire que le monstre libéral que vous avez nourri choisirait subitement la coopération, la relance massive par la transition écologique et l'investissement dans la santé publique ? Le résultat est là : les montants négociés sont finalemen...
Dans le même temps, lors des débats, n'a même pas été envisagée la solution que nous proposions consistant à transformer la dette, par le biais de la Banque centrale européenne, en dette perpétuelle pour l'annuler. Après le résultat catastrophique du Conseil européen, c'est l'avenir de l'Union européenne qui est en jeu. Celle-ci ne pourra surv...