Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier
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Prétendez-vous sérieusement soigner la cicatrice d'un système de retraite qui fonctionne en lui balafrant le visage ? Les Français ont compris que l'adoption de la retraite par points signifiait un recul sans fin de l'âge de la retraite, ainsi que la diminution des pensions. Seule la finance a intérêt à une telle promotion de la retraite par c...
Au contraire : nous sommes fiers de notre système solidaire, qui nous permet d'être le pays d'Europe comptant le moins de retraités pauvres, et nous le chérissons ! Monsieur Édouard Philippe, avec ce projet de loi scélérat, vous n'affrontez pas seulement la majorité des syndicats, vous affrontez un peuple qui prend au sérieux sa devise : libert...
N'écoutez pas les extrémistes de votre camp ! Il n'est pas honteux de retirer un projet de loi devant un refus qui s'exprime de façon si majoritaire dans le pays. Quand allez-vous le faire ?
Monsieur le Premier ministre, les conséquences de la catastrophe de Lubrizol inquiètent légitimement les Français. Après le nouvel incendie qui a frappé ce matin l'entrepôt d'une usine de batterie à Villeurbanne, c'est sur la prévention des risques induits par de tels sites que je demande à vous entendre. Le projet de loi de finances pour 2020...
Ma question s'adresse à la ministre du travail. Madame Pénicaud, à chaque fois que votre nom apparaît sur un projet de loi, il projette une ombre sur la vie de ceux qui n'ont que leur force de travail pour vivre.
Vous avez déjà crucifié le code du travail, et favorisé les CDD et la précarité, notamment avec vos mal nommés « CDI de projet ».
Madame Pénicaud, le crime serait presque parfait. Après avoir fait exploser le nombre de contrats précaires – je rappelle que 80 % des emplois que vous vous vantez d'avoir créés grâce à votre politique sont des CDD – , voilà maintenant que vous rognez les droits de ceux qui en bénéficient en durcissant leur accès au chômage indemnisé.
Tout cela pour 3,4 milliards d'euros d'économies d'ici à 2021, soit très exactement le montant des cadeaux fiscaux annuels accordés aux plus riches grâce à la suppression de l'ISF.
Cette comparaison dit tout de votre politique : jamais trop généreuse avec les riches, jamais trop dure envers les défavorisés.
Je rappelle que la moitié seulement des chômeurs sont indemnisés, et que la moitié des chômeurs indemnisés touchent moins de 850 euros par mois. Il n'y a dans cette situation aucun plaisir, aucun confort, mais une humiliation de tous les jours, jusqu'à la mort, madame la ministre, car selon l'association Solidarités Nouvelles le chômage fauche ...
Monsieur le Premier ministre, le 1er mai dernier, la France a découvert qu'au ministère de l'intérieur se cachait un menteur.
M. Castaner a menti au sujet de la Pitié-Salpêtrière. Dans un tweet de 21 heures 04, il dit en effet qu'un hôpital a été attaqué : c'est faux. Que le personnel a été agressé : c'est encore faux.
Qu'un policier a été blessé en arrêtant les assaillants : c'est toujours aussi faux. C'était cinq heures après ces événements. Ce n'est donc pas une réaction à chaud. Quelle est la compétence d'un premier flic de France qui n'arrive pas, en cinq heures, à recouper des informations disponibles sur les réseaux sociaux ?
Christophe Castaner a, en vérité, tenté une grossière opération de manipulation de l'opinion pour, une fois encore, discréditer le mouvement social.
Sans le courage du personnel de l'hôpital, qui a dit la vérité, trente-deux innocents, alors en garde à vue, auraient pu être condamnés à de la prison.
Il y a un an, le 1er mai 2018 se déclenchait une affaire d'État, avec Alexandre Benalla. Cette année, c'est un mensonge d'État !
Mentir n'est pas une anecdote au ministère de l'intérieur : c'est une habitude – on disait ainsi de Geneviève Leguay qu'elle était tombée toute seule.
Il y a les paroles du ministre, proches de la guerre civile, mais il y a aussi les ordres, car les responsables sont d'abord les politiques qui donnent les ordres. La Ve République sera à jamais entachée de son terrible bilan : un mort, plus de 2 200 blessés, 28 mutilés à vie et 8 700 gardes à vue, ainsi que de nombreux policiers blessés lors ...
Ce bilan n'est pas celui d'une démocratie. C'est celui d'un régime autoritaire qui, le 1er mai, charge, nasse et noie sous les gaz des cortèges syndicaux et pacifiques.
Vous récidivez en parlant d'intrusion violente ! Pour des manifestants pacifiques, savez-vous ce qu'est la peur d'être poursuivis par des policiers jusqu'au sein d'un hôpital où ils cherchent refuge ?