Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier
161 interventions trouvées.
Bien sûr, mes chers collègues, me revoilà ! Il faut dire aussi que vous mettez du temps à faire adopter votre budget et que la manière dont se sont déroulés certains débats me laisse rêveur. Souffrez donc jusqu'au bout que l'opposition expose ses arguments et vous explique pourquoi, quoi que vous en pensiez, quelles que soient vos réactions, le...
Là aussi, il y a une curieuse distorsion entre ce que vous demandez aux Français, notamment les plus défavorisés, qui doivent se serrer la ceinture, et les pratiques de l'exécutif, que vous trouvez normales.
Au-delà de la forte baisse des APL, vous affaiblissez toujours plus le logement social. Cela contribuera inévitablement à raréfier les logements disponibles et à aggraver la spéculation immobilière que nous connaissons depuis des années et qui explique pourquoi le logement coûte à peu près deux fois plus cher qu'il y a trente ans. L'emploi est...
Par ailleurs, vous diminuez les dépenses de l'assurance maladie et prévoyez de réaliser 4,2 milliards d'euros d'économies sur les hôpitaux, dont les tenants de l'austérité disent qu'ils dépensent encore trop. Je suppose que vos familles et vous-mêmes ne fréquentez pas aujourd'hui les hôpitaux publics : vous ne pouvez donc pas vous rendre compte...
Je fais le pari que vous ne compenserez pas cette mesure au centime d'euro près – nous nous retrouverons dans quelques années pour le vérifier – , de même que l'État n'a compensé au centime près aucun transfert financier effectué au détriment des collectivités territoriales. Tout cela vient après la baisse de 10 milliards d'euros des dotations...
Enfin, tordons le cou à l'un de vos contre-feux : non, le plan d'investissements annoncé sera non pas de 57 milliards d'euros, mais de 24 milliards. Vous l'avez d'ailleurs admis dans un amendement adopté dès la première lecture – au moins, sur ce point, les choses sont claires. C'est deux fois moins que la somme que le Président de la Républiqu...
… car il a au moins l'honnêteté de la politique qu'il applique. Il se réclame en effet du théorème de Schmidt, le chancelier allemand qui, voilà quarante-trois ans – cela ne nous rajeunit pas ! – expliquait que les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain. À la question que nous lui avons souvent ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous ne pourrez pas vous plaindre de ne pas avoir une opposition qui vous fait des propositions alternatives. De ce point de vue, je commencerai par vous répondre brièvement, monsieur le ministre, même si vous vous adressiez plutôt au président de mon groupe. En dehors des dicta...
Chers collègues de la majorité, vous allez évidemment voter tout à l'heure ce projet de loi de programmation et en assumez donc la pleine responsabilité. Il donne, je le rappelle, 9 milliards d'euros aux plus riches, réduit de 15,6 milliards d'euros les dépenses publiques, ce dont nous pâtirons tous, et réforme l'impôt, en faisant notamment aug...
… à la suite de l'amputation de tel ou tel budget, j'espère que les gens qui n'en seront pas satisfaits se rappelleront que c'est d'abord à vous qu'ils devront cette situation et que c'est à votre porte qu'il faudra frapper. Quand les patients et le personnel subiront la poursuite du délabrement de l'hôpital public – qui ne tient souvent plus ...
Quand le chômage continuera à augmenter en raison de votre politique économique, j'espère que les Français se rappelleront à quelle porte il faudra frapper. Quand vous justifierez la baisse de la protection sociale, à force d'exonérations, j'espère que les Français se rappelleront à quelle porte il faudra frapper. Quand cette politique fera s...
Monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, chers collègues, nous voici dans la dernière ligne droite de l'examen du PLF pour 2018 qui, avant d'être soumis au Sénat, a été rectifié en deux temps. Il a d'abord été alourdi de 10 milliards d'euros de dépenses supplémentaires du fait des actionnaire...
Le Conseil constitutionnel, excusez-moi ! Merci de cette correction, monsieur le ministre. Ces 9 milliards c'est nous tous qui allons les payer puisque vous respectez la règle d'or de Bruxelles qui vous impose de ne pas avoir un déficit public dépassant 3 % du PIB. Cette affaire de taxe sur les dividendes, dont le remboursement aux actionnaire...
Je conclus sur un point. Lorsque le ministre de l'économie et des finances, M. Le Maire, nous a expliqué le bien-fondé de sa politique visant à tant donner au capital pour permettre l'investissement productif et favoriser la création d'emploi, nous lui avons demandé sur quoi il se fondait pour penser que cet argent irait, si j'ose dire, à bon p...
Ne vous inquiétez pas, ce sera complémentaire avec la motion précédente ! Je sais que nous n'avons pas le droit, à l'Assemblée, de présenter des magazines ou autres, mais j'espère que vous avez tous acheté Le Monde, hier, lequel contient un excellent dossier sur les inégalités. Il nous explique qu'un tiers de la croissance mondiale, depuis les...
J'espère que vous en conviendrez tous : c'est une course à l'échalote absolument délétère, régressive d'un point de vue civilisationnel, puisqu'au final c'est tout le reste de la population et des États qui paie la note de ces distorsions, à commencer par les plus pauvres. J'ai entendu tout à l'heure l'intervention de l'une de mes collègues de...
… et non la garantie d'autres institutions financières, dont elles savent la précarité à l'époque qui est la nôtre. La baisse des recettes de l'État au profit du capital, que vous poursuivez en l'aggravant, est préoccupante et pose la question de la légitimité d'une partie au moins de la dette, dans la mesure où les États ont décidé, en 2010, ...
J'ai la même interrogation. C'était un article qui responsabilisait les plateformes en ligne concernant le paiement de la TVA. Je ne comprends donc pas non plus pourquoi vous souhaitez le supprimer.
J'entendais tout à l'heure des protestations au sujet de la démonstration de Valérie Rabault. J'espère au moins que nos collègues de La République en marche qui s'apprêtent à voter la flat tax assumeront leur décision. Vous êtes sur le point de faire des cadeaux mirifiques aux revenus du capital, chers collègues. C'est historique : on n'a jamai...
Je formulerai deux réponses. Monsieur de Courson, vous avez fait la même démonstration ce matin. Il faut arrêter de baragouiner !