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Mobilités


Les interventions d'Éric Coquerel


Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

22 interventions trouvées.

Cet amendement vise à redonner toute sa place aux moyens de transport les moins polluants, notamment en matière de fret : le rail et le transport fluvial. Le fret ferroviaire a diminué de 20 % de 2006 à 2016, alors que c'est le moyen de transport qui émet le moins de gaz à effet de serre. Il est donc temps de mettre un terme aux exonérations fi...

Notre groupe est favorable à l'introduction dans la Constitution d'une règle verte, qui interdirait de consommer ou produire plus que ce que la Terre ne peut absorber. Le jour du dépassement des ressources est arrivé, en Europe, dès le 10 mai. Nous proposons d'appliquer la règle verte dans le domaine du transport de fret, en instaurant un princ...

J'ai du mal à comprendre cette réponse. Vous m'expliquez que, comme ce n'est pas le seul critère, on ne l'introduira pas dans le projet de loi : ce n'est pas recevable. Si l'on considère que c'est un critère écologiquement intéressant, il faut l'adopter, et s'occuper des autres par ailleurs.

Je suppose que de nombreux collègues ont, comme moi, la nostalgie des trains de nuit, ces trains qui nous permettaient de partir le soir et d'arriver le lendemain matin dans une grande ville française ou une capitale étrangère. Notre amendement est fondé non seulement sur cette nostalgie, mais sur l'actualité immédiate. Une fédération d'associa...

J'entends avec plaisir Mme la ministre et Mme la rapporteure reconnaître que nous avons raison. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi nous ne pourrions pas adopter ce simple amendement de principe visant à insérer les mots « notamment le train de nuit y compris pour les liaisons intraeuropéennes ». Nous ne vous proposons pas de valider dès ma...

C'est dire que tout le monde est favorable à cette stratégie. Je trouve dommage qu'un tel consensus ne se traduise pas par l'adoption des amendements de l'opposition qui vont dans ce sens, d'autant que le Premier ministre nous a promis hier un acte II marqué par un changement de méthode et des pratiques plus apaisées. En adoptant les amendement...

Il faut se convaincre d'une chose : la transition ou la bifurcation écologique – quel que soit le nom qu'on lui donne – sera impossible sans une priorité donnée au ferroviaire. Impossible ! S'en remettre au marché, à l'ouverture à la concurrence ou à la recherche de la rentabilité, cela ne tient donc pas la route au regard du bilan que l'on doi...

Et alors ? Pour la seule raison que j'étais en commission ou ailleurs, je n'ai pas le droit d'en parler ? Ce genre de réaction est assez désagréable. On met quarante-cinq minutes de plus pour aller de Paris à Toulouse, disais-je, car on a laissé cette ligne se dégrader, pour favoriser, notamment, le futur barreau TGV. Sur cette question de fo...

Nous ne demandons qu'un arrêt de ces fermetures, au bénéfice d'un redéploiement. Vous vous expliquerez sur ces fermetures, madame la ministre, mais c'est ce que j'observe.

Tout cela est très bien – je vous sens très enflammée, madame Pompili – , mais il y a quelque chose que je ne comprends pas : on ne vous demande qu'un moratoire, pas un mea culpa…

Laissez-moi parler, s'il vous plaît. On vous demande d'instituer un moratoire, pas de faire un mea culpa ni d'établir les responsabilités des uns et des autres – en ce qui nous concerne, nous ne les partageons pas, notamment en ce qui concerne le tout TGV – dans la politique menée par le passé. Vous nous dites que nous avons raison de demander...

… mais, quand nous sollicitons un moratoire pour pouvoir y réfléchir ensemble, vous répondez que ce n'est pas possible ! Vous rendez-vous compte que c'est contradictoire ?

Mais si, notre amendement va dans ce sens ! Notre collègue d'Aquitaine nous enjoint de nous garder de tout procès d'intention et d'être confiants. Mais la loi ne sert-elle pas à s'assurer que certaines choses seront faites ? Ce n'est pas un problème de confiance. Depuis des années, nous assistons à la fermeture de petites lignes. Ça, c'est con...

Avant de présenter cet amendement, je veux remercier Mme la ministre pour l'hommage qu'elle a rendu aux marins de la SNSM. Peut-être mon émotion toute particulière tient-elle aux attaches que j'ai nouées, dans mon ancienne vie professionnelle, avec le port des Sables-d'Olonne. La SNSM, je le rappelle, ce sont, chaque année, 6 971 interventions ...

Non, mon cher collègue. Je ne fais que donner mon avis : je ne fais aucun lien de comparaison avec ce qui a été dit tout à l'heure. Je dis seulement que nous avons l'habitude de respecter une minute de silence pour des gens qui ont donné leur vie pour la nation ; ici, ce sont des gens qui ont donné leur vie pour en sauver d'autres.

Soit, si nous le faisons la semaine prochaine, cela ne me pose pas de problème ; je pense en tout cas que ce serait bien. Cela dit, les réactions de certains collègues m'étonnent ; mais je n'ai aucune envie de polémiquer sur le sujet. J'en viens à mon amendement. Tout à l'heure, madame la ministre, vous avez expliqué qu'il était impossible d'a...

Comme vient de le dire mon collègue Lecoq, nous ne rencontrons ni les mêmes syndicats, ni les mêmes personnes. Je me rappelle la réaction, dans les quartiers de ma circonscription, à la fameuse phrase d'Emmanuel Macron, alors candidat, selon laquelle Uber vaut mieux que dealer. Je puis vous assurer que les gens trouvaient cette comparaison très...

Il vise aussi à ouvrir les chemins de halage aux cyclistes. Des amendements identiques venant de tous les bancs ayant été déposés sur ce sujet, j'imagine qu'ils seront acceptés. Ils sont d'un bon sens évident.

Je résumerai ainsi ce débat : soit on combat l'ubérisation, soit on l'admet et on l'accompagne. Cet amendement marque très clairement, à mes yeux, la volonté de l'accompagner. Certes, il apportera quelques progrès – même si les règles posées ne sont pas contraignantes – , mais on perd l'occasion de dire haut et fort que nous ne voulons pas de l...

… mais parce que le système de l'ubérisation les contraint à un travail à la tâche digne du XIXe siècle, avec toujours moins de droits. C'est pour ces raisons que nous avons déposé des amendements qui vont être examinés ensuite car contrairement à Mme la rapporteure, nous ne sommes pas rassurés par le fait que l'on ne puisse pas requalifier la ...