Les amendements de Éric Diard pour ce dossier

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Je ne vois pas pourquoi, alors qu'elle a été instaurée en 2008, nous ne pourrions pas l'instaurer en matière de terrorisme. J'aimerais que vous m'expliquiez un peu plus quel problème constitutionnel se pose ici. Je ne comprends pas. Vous me dites qu'un obstacle se présente ; en 2008, il n'y avait pas d'obstacle. La rétention de sûreté existe po...

Je ne sais pas pourquoi il se trouve dans cette discussion commune, monsieur le président, puisque c'est le même que celui de M. Ciotti sur la rétention de sûreté.

J'en profite pour poursuivre mes questions. Monsieur le ministre, expliquez-moi quel est l'obstacle constitutionnel ! Pourquoi la rétention de sûreté, qui est possible pour les crimes les plus violents, ne le serait-elle pas pour les actes terroristes ? C'est ma seule question. Soit vous dites que c'est normal, que vous ne placez pas au même ni...

J'aimerais seulement avoir une réponse, car parfois, vos réponses m'éclairent et me convainquent. Je ne demande qu'à être convaincu !

Il vise à ce que soient également fermés les lieux connexes au lieu de culte concerné : il est probable que la personne en cause continue d'y prêcher la haine. Certes, le représentant de l'État peut à chaque fois engager une procédure en vue de faire fermer le local : en commission des lois, on m'a ainsi objecté que ma proposition contraindrait...

Non, monsieur le rapporteur, cela servirait non pas à rien, mais précisément à éviter que le représentant de l'État ne se trompe et qu'il n'en résulte un attentat ! Nous sommes tous faillibles ; l'erreur est humaine. Lier au sort du lieu de culte concerné celui de ses salles connexes, où l'on prêche également la haine, c'est une façon de tout f...

Cet amendement vise à étendre le dispositif de l'article 2 aux lieux accueillant une structure, quelle qu'elle soit, administrée par les personnes qui gèrent un lieu de culte fermé aux fins de prévention d'actes terroristes. Il est invraisemblable que les auteurs d'incitations à la violence, celles-ci ayant entraîné la fermeture administrative ...

Je n'ai pas compris vos propos, monsieur le rapporteur. Ce ne sont pas les lieux de culte qui prêchent la haine ; ce ne sont pas les locaux, mais la personne qui le fait. Or, si la personne prêche la haine, la sécurité impose de faire en sorte qu'elle ne puisse plus le faire dans l'ensemble des locaux qu'elle administre. Le préfet peut ignorer ...

L'article prévoit de tenir compte de la vie familiale et professionnelle de la personne qui fait l'objet de la MICAS, et il est vrai que le Conseil constitutionnel a rappelé cette nécessité. Cependant, une jurisprudence constante fait également de la prévention des atteintes à l'ordre public un objectif à valeur constitutionnelle. Il faut donc ...