Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier

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De même, le code pénal prévoit la notion de harcèlement moral au sein du couple. Comment expliquer aux enfants et aux parents que le harcèlement scolaire n'existerait pas, qu'il n'y aurait que le harcèlement moral tel que défini aujourd'hui ? Celui-ci n'est qu'un cadre général, auquel les alinéas 1er et 4 de l'article font référence. Le fait qu...

Madame Bannier, je comprends votre crainte que des professeurs ou des éducateurs soient pointés du doigt et stigmatisés. C'est quelque chose qu'il faut prendre en considération mais les services judiciaires savent très vite repérer ces situations pour les instruire ou non. Ce que vous nous demandez constituerait un recul et un retour à la situ...

Merci, monsieur Minot. L'article du code de l'éducation auquel vous vous référez détermine une obligation de moyens à la charge des pouvoirs publics. Ce sont là deux finalités très différentes. Je vous demande de retirer le sous-amendement ; à défaut, l'avis sera défavorable.

Nous savons que les peines n'ont pas vocation à être prononcées à leur niveau le plus élevé, mais, dans notre ordonnancement pénal, il existe des quantums de peine : le quantum donne la gravité par rapport à d'autres faits. Si nous adoptions vos amendements, nous pourrions réécrire le code pénal et la chancellerie s'arracherait les cheveux. Ce ...

C'est un amendement important qui répond à certaines interrogations de nos collègues. Il vise à compléter les dispositions du premier alinéa en précisant que celles-ci sont applicables en cas de poursuite du harcèlement scolaire après que l'auteur ou la victime a quitté l'établissement. Cela concerne notamment les cas où l'auteur, ayant été exc...

C'est un peu ce que prévoit l'article 6. La seule différence, c'est que vous demandez que ce soit automatique ; or, dans notre pays, il n'y a pas de peine automatique. Avis défavorable.

Avis favorable. J'ai même l'impression que confisquer les téléphones, donc l'accès aux réseaux sociaux, sera l'une des peines les plus efficaces pour les jeunes – cela concerne aussi parfois les adultes.

Tout d'abord, le dispositif relève entièrement du domaine réglementaire. En outre, il est satisfait par le droit existant, car l'engagement de la procédure disciplinaire par le chef d'établissement est déjà obligatoire,…

…notamment en cas d'actes graves commis par un élève à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement ou d'un autre élève. Sur la forme, l'exclusion temporaire d'un élève doit être décidée par le conseil de discipline, et non par le chef d'établissement se prononçant seul. Ce n'est pas au chef d'établissement de décider, c'est au conseil d...

Nous mettons en place une mesure éducative. De plus, ce stage existe déjà de manière expérimentale dans certains cours, en lien avec les rectorats, et cela fonctionne très bien. Tout à l'heure, nous avons évoqué le programme finlandais KiVa : son succès résulte du lien entre les forces de l'ordre, la justice et l'école. C'est exactement ce que ...

L'amendement est identique. C'est un dispositif que nous avons construit en commun avec plusieurs groupes pour changer la dénomination qui était inadaptée.

Le sous-amendement est satisfait par la rédaction actuelle. La dénomination du stage est suffisamment large pour englober les différentes formes de harcèlement, y compris le cyberharcèlement. Votre préoccupation est juste, mais elle est satisfaite. Je vous demande de retirer le sous-amendement.

Les plateformes traitent déjà les signalements pour harcèlement sexuel. Or pour que l'infraction soit constituée, il faut, je le répète, des actes répétés d'un même auteur ou de plusieurs, quand bien même ceux-ci n'avaient pas connaissance du fait qu'il s'agissait d'un harcèlement. On ne demande pas aux plateformes de rendre un « pré-jugement »...

L'avis sera défavorable à toutes les demandes de rapport. Les rapports étant demandés au Gouvernement, je le laisserai répondre sur ce point. Je rappellerai simplement que le Parlement a déjà le pouvoir d'évaluer la loi, et le président de la commission, Bruno Studer, créera certainement une mission d'information pour évaluer ce texte.