Les amendements de Fabien Di Filippo pour ce dossier

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Monsieur le ministre, nous arrivons directement au coeur du problème. Je ne répéterai pas ce qu'a dit d'une excellente façon Pierre-Henri Dumont : les titres de séjour temporaires doivent rester temporaires. Plus les gens restent en France, plus ils s'y installent, moins il est probable qu'ils retournent dans leur pays une fois que le problème ...

Merci, mes chers collègues, je vous vois très impatients de m'entendre. Monsieur le ministre d'État, avant d'accuser les gens de sectarisme ou de leur trouver des accointances idéologiques, il faudrait que vous soyez capable de développer ne serait-ce qu'un seul argument de fond – ce que vous n'avez fait depuis le début de nos débats ce soir.

Vous êtes tous au même niveau, chers collègues de La République en marche, ne lui jetez pas la pierre ! Vous êtes tous à mettre dans le même sac !

S'agissant de cet amendement, le texte du CESEDA est flou ; M. Ciotti propose, très justement, de le préciser. Vous êtes incapables de nous dire combien de personnes ont été éloignées ; et en tout cas, pour le cas de trouble à l'ordre public, c'est très peu de gens. Quand il y a eu peine de prison, quand il y a une inscription au fichier de tr...

Il s'agit de revenir sur un point qui soulève vraiment un problème : l'extension de l'octroi du titre subsidiaire aux concubins. Je commencerai par une question : monsieur le ministre d'État, comment êtes-vous capable de prouver le concubinage de quelqu'un ? Je réponds à une question posée tout à l'heure depuis les bancs de l'extrême gauche :...

 « Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. » Ce qu'a dit mon collègue Julien Aubert, c'est que dans des pays où le concubinage est interdit, si un couple se présente à l'ambassade en disant qu'il vit en concubinage, il s'expose à de graves problèmes.

Monsieur le ministre, comment peut-on confirmer ou infirmer que deux personnes vivent bien en concubinage ? Si vous écriviez dans ce texte que l'étranger qui a obtenu le bénéfice de la protection subsidiaire peut en faire bénéficier la personne de son choix, cela reviendrait exactement au même.

Juridiquement, ce ne serait pas plus précis que ce que vous proposez. Si vous n'êtes pas capable de définir plus précisément cette notion juridique de « concubinage », madame la rapporteure, alors elle n'a rien à faire dans ce texte, compte tenu des difficultés que connaît actuellement notre pays en matière d'immigration.

Madame la rapporteure, vos propos ont dû profondément choquer le monde des Bisounours, largement représenté ici. Vous nous reprochiez tout à l'heure une conception bien étrange de la famille et de l'amour, mais vous sous-entendez à présent que les mariages contractés après l'octroi d'une protection subsidiaire pourraient être essentiellement de...

Entre les citations de Star Wars et celle d'un texte très ancien ou du CESEDA, on s'éloigne de la vérité. La question posée par mon collègue est aussi fondée que claire : comment l'administration sera-t-elle capable de démontrer ou d'infirmer l'existence d'un concubinage entre des personnes qui arrivent d'un pays étranger ? C'est totalement imp...

Monsieur le ministre, notre relation, bien que récente, doit être fondée sur l'honnêteté et la franchise. Vous dites nous avoir donné des chiffres, mais vous n'avez pas répondu à la question précise posée dans le cadre des deux précédents amendements : combien de fois le titre de séjour a-t-il été retiré pour falsification de la vie commune ? A...

Monsieur le ministre d'État, avec ce débat sur l'asile et l'immigration tels que les conçoit votre majorité, vous êtes tellement loin des problèmes de la France, tellement loin des préoccupations des Français ! Nous avons déjà passé des heures en commission, puis dans l'hémicycle, à parler des conditions d'accueil des migrants en France et des ...

J'y viens ! Nous n'avons pratiquement rien dit du problème réel : le nombre de personnes que nous accueillons sur notre sol. Or on ne peut plus dissocier les questions d'immigration et d'intégration. L'article 1er tend à allonger de deux à quatre ans la durée du titre de séjour au titre de la protection subsidiaire et à l'étendre aux concubins,...

M. Lecoq pointe du doigt l'une des principales faiblesses de votre stratégie : en l'occurrence, il n'y a ni fermeté ni humanité. On laisse les gens dans un entre-deux.

Je suis favorable à ce que les gens aient le droit de travailler et s'assument eux-mêmes. Notre système de prestations sociales est trop souvent un appel d'air à l'immigration.

Sur ce point, monsieur Lecoq, nous ne nous retrouverons assurément pas ! Toujours est-il que ce texte pointe du doigt cette contradiction, qu'il faudra lever. Mme Dumont disait que l'examen de ce texte se fait dans une atmosphère de suspicion permanente, en désignant les députés de l'extrême droite. Je veux croire que, si elle parlait des coll...

mais mes questions sont toujours d'actualité. Sur la régularisation des clandestins, où va-t-on ? Le chiffre est-il de 40 000, ou non ? Quant à l'autre question que j'avais posée, relative aux falsifications de déclarations de vie commune, ce levier a-t-il été actionné une seule fois ?

Quel rapport ? Quand nous aurons des réponses à ces questions, qui sont de vraies questions de fond que se posent les Français, nous pourrons examiner ce texte sereinement.