Les amendements de François de Rugy pour ce dossier
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L'heure est venue de tirer un bilan de notre travail législatif sur ce projet de loi. Contrairement à ce que certains parlementaires de l'opposition ont prétendu au début de son examen, le Parlement a largement eu le temps de travailler, l'Assemblée nationale ayant entamé ses travaux il y a sept mois. Ces travaux ont commencé par de nombreuses...
…en l'occurrence l'islam, comme certains ont voulu le faire croire : nous avons eu raison de refuser d'en modifier le titre, comme le demandaient certains parlementaires, à l'Assemblée et au Sénat, où la majorité de droite avait plaidé en ce sens. Comme l'indique son titre, ce projet de loi vise donc à conforter les principes de la République ...
En 1905, d'ailleurs, la question posée n'était pas celle des dérives intégristes mais plutôt celle du cléricalisme, avec un clergé catholique qui prétendait influencer, voire dicter la vie politique.
En 2021, nous faisons face à des attaques qui viennent de certaines formes de l'islam. Elles peuvent être communautaristes et traduire une volonté de vivre séparément, ou consister en un prosélytisme qui voudrait s'imposer à toute la société en faisant du dogme religieux la règle commune. Nous avons donc le devoir de lutter contre ces phénomène...
En première lecture, plus de cent heures avaient été consacrées par notre commission à l'examen de ce texte, dont plus de cinquante dédiées à des auditions. Celles-ci avaient, je crois, permis à chacune et à chacun de préciser sa vision du texte et des questions qu'il soulève – des questions de principe, comme le souligne d'ailleurs le titre du...
Avec plus de 100 heures de travail, notre commission a longuement travaillé sur ce texte – tout d'abord plus de cinquante heures d'auditions, puis cinquante-cinq heures pour examiner les articles et les amendements – ce qui, je dois dire, s'est déroulé dans la sérénité, bien que la position de chacune et chacun ait été claire. Nous avons tout d...
… notamment dans la région où je suis élu – à Nantes, en particulier : croyez-moi, la mémoire des guerres de Vendée y était encore vive, il n'y a pas si longtemps.
Pourtant, malgré ce contexte, le mot « catholicisme » ne figure pas dans la loi de 1905, dont les articles traitaient de la séparation de biens et de moyens entre la République et ce qui fut longtemps, dans notre pays, une religion d'État. La raison en est simple : la loi visait à définir une règle commune valable pour toutes et tous. La Républ...