Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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J'ai des histoires en tête. Arnaud, qui vit dans un foyer de jeunes travailleurs à Tours, ne mange ni le matin ni le soir ; il ne s'achète pas le code civil, alors qu'il suit des études de droit. Amanda, qui est tombée malade, s'est privée dans son alimentation pour pouvoir aller chez le médecin. Quelle est donc votre réponse ? Cent cinquante e...

Nous ne vous laisserons pas expédier comme une simple formalité l'examen des amendements relatifs à la jeunesse. Je le répète, il y a 1 million de pauvres en plus, et ce sont massivement des jeunes. Vos mesures, en particulier la réduction des cotisations sociales de 4 000 euros pour l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans, fonctionneront peu...

 « L'Assemblée nationale, c'est 70 % de mes missions. Nous, on veut travailler ! [… ] Moi, j'ai eu de la chance, j'avais des droits durant le confinement ; mais en août, je me suis retrouvé en fin de droits. Avec en plus la réforme de l'assurance chômage, j'ai perdu 1 000 euros par mois environ. » Voilà le témoignage d'un extra de l'Assemblée na...

Très bien. « Je travaille depuis trois ans en tant qu'intérimaire et extra dans l'hôtellerie. Ce printemps, à Lyon, à la mairie, nous avons reçu le Président Macron, et le traiteur qui s'est occupé de la réception n'a recruté que des extras et des intérimaires. D'ailleurs, je ne pense même pas que le maître d'hôtel était salarié de la boîte. » ...

Ce n'est plus un trou dans la raquette, mais une béance ! Vous le savez bien, dans les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration et de l'événementiel, tout est mort depuis un bout de temps – et pour encore un paquet de temps, c'est à craindre. Nous allons aider ces secteurs à surmonter la crise, du moins je l'espère, afin d'empêcher la dis...

Les jeunes représentent un angle mort de l'État providence en France. Ce n'est pas moi qui le déclare, mais Tom Chevalier, chargé de recherches au CNRS, qui pointe que non seulement le taux de pauvreté des jeunes est quatre fois supérieur à celui des personnes âgées, mais qu'il s'agit de la catégorie dont la pauvreté a le plus augmenté – de plu...

Madame la présidente, nous sommes en train de dire qu'il y a 1 million de pauvres supplémentaires et parmi eux, beaucoup de jeunes. Obtenir une réponse du secrétaire d'État me paraîtrait la moindre des choses.

Je sais bien que M. O est secrétaire d'État chargé du numérique, mais le minimum serait de prêter attention à nos propos. Il s'agit d'un débat-clé. Nous parlons de la pauvreté, d'Amanda, d'Arnaud et des autres. Nous sommes en droit d'attendre un intérêt de la part du Gouvernement. Que le ministre de l'économie ne soit pas présent est une chose,...

Pour vous être agréable, monsieur le président, je défendrai en même temps les sept amendements suivants, à savoir les amendements no 856, 844, 852, 853, 841, 869 et 867 .

Ce plan de relance, il faudrait en faire un plan d'espérance. Qui voudrait relancer une machine infernale qui en trente ans, soit une génération, a détruit un tiers des oiseaux, la moitié des vertébrés et 80 % des insectes ? Qui voudrait relancer cette destruction du vivant ? Qui voudrait relancer ce monstre qui nous conduit à l'abîme, rase et ...

Je ne vais pas prendre seize minutes, monsieur le président, mais je vais en prendre un peu plus de deux.

Cette profession est particulièrement accidentogène, parce que les auxiliaires de vie interviennent dans des domiciles privés, qui ne sont pas faits pour être des lieux de travail. Plutôt que de saupoudrer des crédits tous azimuts comme le fait le plan de relance, nous devrions cibler et structurer de manière forte deux ou trois secteurs clés. ...

Quand j'ai déposé ces amendements dans le cadre de l'examen du PLFSS, on m'a renvoyé à l'examen des crédits de la mission « Plan de relance ». C'est comme ce jeu avec les gobelets, vous savez, où il faut retrouver une pièce cachée, qui n'est jamais au bon endroit…

C'est ça ! On a l'impression de jouer au bonneteau : quand on dépose un amendement sur le PLFSS, on nous dit de le faire sur le PLF, quand on le dépose sur le PLF, on nous renvoie à la mission « Plan de relance » ! Votre plan de relance – je préférerais un plan d'espérance, relancer l'ancien monde ne m'intéresse pas – n'a pas de colonne vertébr...

Je voudrais appuyer M. Potier. Il y a un fossé entre ce qui nous est présenté comme un plan de relance historique, qui doit dessiner la France de demain, qui traite d'agriculture, d'écologie, de transports… d'à peu près tout, en fait, un plan de relance chiffré à 100 milliards d'euros, de manière excessive certes, et nos discussions. Nous somme...

Non seulement les députés de la majorité sont absents du débat, silencieux, mais le Gouvernement lui-même est silencieux ! Nous n'entendons pas le ministre délégué présent au banc nous présenter sa vision des auxiliaires de vie pour me répondre, de l'agriculture pour répondre à Dominique Potier…

Mais si, c'est là qu'est le débat ! Et je vais vous dire pourquoi : aujourd'hui, 100 milliards d'euros sont sur la table. Demain, nous devrons les payer, alors autant que nous sachions à quoi ils servent ! Ils dessinent la France de demain, et les Français devront les payer, et avec intérêts. On nous dit qu'il faudra peut-être mordre sur les r...