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Mobilités


Les interventions de François Ruffin


Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

48 interventions trouvées.

Monsieur le secrétaire d'État, comme vous allez le croiser demain matin à l'Élysée, au conseil des ministres, je viens de vous remettre des billets de train à offrir au Président de la République – des billets Paris-Amiens, puisqu'il nous rend visite ce jeudi. Enfin, je dis « nous », mais il rend surtout visite à la maire d'Amiens, qui a été, l...

Elle le sera. La première fois que le Président était venu chez nous, il y a deux ans, pour apporter des bonnes nouvelles aux ouvriers de Whirlpool, son hélicoptère s'était posé à la caserne des gendarmes – c'est un camarade du foot, un brigadier, qui m'avait prévenu. Cette fois, j'ai entendu une rumeur : l'aérodrome de Glisy, juste à côté d'A...

Rappel au règlement fondé sur l'article 58, alinéa 1. Nous examinons un projet de loi relatif aux mobilités…

Ce rappel au règlement se fonde sur l'article 52 de notre règlement, qui prévoit que le président dirige les délibérations ; il a trait à la sincérité du débat parlementaire. Ce matin, de nombreux groupes – de celui des Républicains à celui de la Gauche démocrate et républicaine, en passant par ceux de la Nouvelle gauche, maintenant Socialistes...

Je vous l'ai dit, monsieur le président, il s'agit de l'article 52 et de la sincérité des débats.

Le bon déroulement des débats ! Nous avons appris hier que la SNCF mettait fin à la liaison ferroviaire Perpignan-Rungis.

Monsieur le secrétaire d'État, vous avez eu le temps, depuis la levée de la séance à treize heures, de vous procurer le rapport sur la possible privatisation des routes nationales, afin de nous le transmettre.

Dans ce cas, je demande une suspension de séance pour obtenir des explications au sujet de la liaison Perpignan-Rungis.

Un rapport a été remis au Gouvernement en décembre dernier : il ouvre certaines pistes visant à confier des routes nationales au secteur privé et aux collectivités locales. Certains groupes ont demandé ce matin d'y avoir accès dans le cadre de la discussion du projet de loi d'orientation des mobilités. Le Gouvernement ne répond pas sur ce poin...

Ce sont justement les conclusions de la réunion d'hier qui nous inquiètent. Nous souhaiterions d'ailleurs qu'elles soient davantage rendues publiques et que vous les confirmiez, ou non. Ce que nous entendons, c'est que la SNCF aurait décidé de se retirer durablement de la liaison Perpignan-Rungis, et non pas seulement jusqu'au 25 octobre. Vous ...

À l'alinéa 5, après le mot : « routière, », nous souhaitons insérer les mots : « en définissant un cadre social et fiscal qui permette d'en finir avec l'avantage concurrentiel de la route, ». On nous incite à la décarbonation : si l'on veut que le transport de marchandises se réalise davantage par le rail, il faut rendre le rail plus compétiti...

Vous y réfléchissez, vous y pensez, vous vous donnez du temps… mais la part du fret ferroviaire a été divisée par deux en vingt ans ! Vous avez fait un nouveau pacte ferroviaire dans lequel on ne tient absolument pas compte de tout cela : on n'y trouve pas les mots « réchauffement » ou « climat » ; on n'y envisage aucun rééquilibrage par rappor...

Si le coût du transport était mieux pris en considération, notamment, comme nous le proposons, grâce à l'application d'une taxe au kilomètre, il ne serait plus rentable pour les multinationales d'aller produire des marchandises en Pologne, en Roumanie ou en Slovaquie pour les expédier vers les marchés d'Europe de l'Ouest. Le camion est la clé d...

Dans la continuité des amendements identiques précédents, il vise à soutenir le train de nuit afin qu'il continue d'exister. Pendant mes années de reportage pour France Inter, j'empruntais régulièrement ce moyen de transport qui permet d'arriver tôt le matin sur son lieu de travail. Je n'ai jamais pris l'avion durant toutes ces années, car on s...

Si nous voulons des trains des nuits, il faut au moins l'écrire dans une loi relative aux mobilités ! Il faut mettre la pression sur les opérateurs pour qu'ils comprennent qu'il y a une volonté politique, une volonté citoyenne et démocratique de permettre leur développement ou plutôt leur retour. Le train de nuit était autrefois une option : o...

Je ne vois pas de raison de faire de ce sujet un point de blocage. Vous allez rendre un rapport, soit ; mais nous sommes en train de faire une loi que l'on appelle « loi mobilités » : inscrivez-y donc dès aujourd'hui votre désir de faire renaître le train de nuit, n'attendez pas un rapport au Parlement qui débouchera éventuellement sur un bout ...

Nous souhaitons inscrire dans la loi l'interdiction de nouvelles concessions routières et autoroutières. Au bout de plus de dix ans, les cadeaux faits à Vinci et compagnie en matière d'autoroutes restent un scandale, reconnu par ceux-là même qui l'ont permis à l'époque. Aujourd'hui plane plus que l'ombre d'un doute sur la concession au privé –...

Pourrait-on néanmoins avoir des nouvelles du rapport remis au Gouvernement par MM. Rapoport et Roche, resté confidentiel et auquel les parlementaires n'ont pas accès ? Il semble que ce rapport dessine l'avenir des routes nationales. Pouvons-nous en prendre connaissance, comme Loïc Prud'homme l'a officiellement demandé ? Aujourd'hui, les parlem...

Mais puisqu'il s'agit d'un rapport technique sur un sujet technique et puisqu'il faut lever cette ombre de suspicion, rendez-le public ! Communiquez-le a minima aux parlementaires ! Pourquoi ne le faites-vous pas si le sujet ne pose pas de problème ? Votre réponse, c'est de l'enfumage. Vous me répondez : « Non, nous ne le rendrons pas public. »...

Plusieurs groupes – qu'il s'agisse des centristes, des socialistes, des GDR, des Républicains ou encore de la France insoumise – demandent que le rapport Rapoport-Roche soit rendu public. Je n'ai pour ma part pas eu accès au courrier des syndicats. Nous demandons que ce rapport soit rendu public pendant l'examen du projet de loi mobilités. Vous...