Les amendements de Frédéric Descrozaille pour ce dossier

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Chers collègues, vous avez souvent protesté de la sincérité avec laquelle vous vous exprimez, dans le respect du débat parlementaire, en vue de nous convaincre. Espérez-vous convaincre avec un tel amendement ? Pensez-vous que nous allons reconnaître que, tout compte fait, nous nous apprêtons à voter un affaiblissement du dialogue social, et qu'...

Je le dis respectueusement, alors laissez-moi aller au bout de mon raisonnement ! Nous avons déjà entendu ces arguments en juillet. Nous ne sommes pas d'accord avec vous ; nous n'avons pas la même lecture des relations sociales de travail ni même de l'histoire sociale de la France.

Laissez-moi terminer ! J'assume mes propos ! Il a été dit mille fois – jusque sur une grande antenne, il n'y a pas très longtemps – que les députés de La République en marche n'avaient pas le droit à la parole dans l'hémicycle. C'est faux, malgré tout ce que vous pouvez croire ou dire. J'assume parfaitement le fait d'aller acheter en pharmacie ...

… nous allons passer une nuit, voire deux, à examiner 300 amendements à un texte dont nous avons déjà longuement discuté avant d'habiliter le Gouvernement !

C'est autant de temps perdu pour notre mission d'évaluation et de contrôle, et cela me navre. Nous représentons une puissance d'audit considérable : nous pourrions tout à fait nous mettre d'accord et constituer des binômes majorité-opposition sortant du palais Bourbon pour contrôler les administrations. Nous pourrions faire ce travail de contrô...

Je tiens à présenter mes excuses à tous les collègues que j'ai pu froisser ou indigner tout à l'heure, car telle n'était pas mon intention.

Ayant le plus grand respect pour toutes les formes d'engagements, qu'ils soient associatifs, syndicaux, ou politiques, jamais je ne me permettrais de songer à modifier des points fondamentaux de la Constitution. Je dis simplement que, de mon humble point de vue – je peux me tromper – , nous pourrions optimiser le temps que nous passons à notre ...

En matière d'aide à l'emploi, en particulier, il existe des dispositifs de l'État dont nous savons tous très bien que l'efficacité est incertaine, car ils sont souvent dissuasifs et illisibles pour les TPE. L'accès des personnes handicapées au travail représente aussi un parcours du combattant infernal.

En la matière, nous n'avons pas besoin de légiférer ; nous pourrions, de manière transpartisane et intelligente, sortir du palais Bourbon, ne demander ni rapports ni auditions mais dresser nous-mêmes les constats, en interrogeant les fonctionnaires concernés.

Tel était le sens de mon intervention, car je respecte et admire autant que vous la splendeur des débats parlementaires.

Je trouve que tout cela tourne au dialogue de sourds. Monsieur Mélenchon, chers collègues de La France insoumise, vous l'avez exprimé très brillamment à plus d'une occasion : nous ne sommes pas d'accord. Lorsque je vous entends évoquer les ouvriers, le patronat et le salariat, j'ai l'impression que vous parlez des usines manufacturières du XIX...

Pour notre part, nous pensons, dans l'esprit des propos du Président de la République, qu'il faut que les gens puissent se reparler, que nous ne pouvons pas tout prévoir depuis cet hémicycle et que la complexité du code du travail coûte une fortune et qu'un petit employeur ne peut s'offrir les services d'un juriste spécialisé qui coûte déjà 35 ...

Dans cet esprit d'humanisme, nous souhaitons étendre la protection qui ne vaut actuellement que pour certains salariés à de nombreuses personnes qui n'en bénéficient pas, notamment à d'anciens chômeurs qui se mettent à leur compte et créent leur « boîte », parce qu'ils n'ont pas le choix, n'ayant pas réussi à retrouver un emploi. C'est pour tou...

Chers collègues, vous nous prenez régulièrement à partie comme si nous n'avions pas de coeur, alors que, depuis un célèbre débat télévisé, nous savons que personne n'en a le monopole. Faites-nous la grâce de croire que nous sommes sincères dans cette démarche. Ne nous faites pas la leçon : nous avons connu et pour beaucoup d'entre nous, nous co...

Nous pensons que, comme pour la politique, il est temps de redonner du mou, de relâcher la bride et de laisser les gens sur le terrain s'impliquer dans ce qui les concerne,…

…parce qu'ils sont responsables et capables de faire face et de parler pour eux-mêmes, sans que leur représentation soit confisquée par les énormes machines qui ne les représentent plus.

Je serai bref, madame la présidente, mais je ne peux pas laisser l'intervention de mon cher collègue Jean-Luc Mélenchon – pour qui j'ai, moi aussi, beaucoup d'estime – sans réponse. J'ai été moi-même délégué syndical, avant que les lois qui contraignent désormais les syndicats à obtenir un pourcentage minimal de votes fussent adoptées. Je me su...

Je tenais à m'exprimer sur une question autour de laquelle nous tournons depuis la défense des amendements de suppression. J'entends des accents de sincérité évidents chez nos collègues, et je remercie notre collègue Jean-Luc Mélenchon d'avoir eu quelques mots d'excuse au sujet des débordements qui ont pu viser les députés de La République en m...

Ce que nous voulons, c'est leur permettre de se mettre d'accord avec des salariés qui seront responsabilisés, et non pas défendus, « à l'insu de leur plein gré » pour ainsi dire, par une loi qu'ils ne connaissent même pas, tant elle est compliquée.

Nous voulons leur permettre de se mettre d'accord sur ce qui s'applique à l'entreprise, à son marché, à ses clients, dans le respect de leurs intérêts. Parce que nous ne saurions présumer être capables de penser à tout, à tous les secteurs, à tous les métiers de France et de Navarre, nous allons les laisser se mettre d'accord pour régler les si...