Les amendements de Frédéric Petit pour ce dossier
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Nous proposons même des taux de remplacement à 500 %, que vous essayez de nous empêcher d'introduire. En effet, pour un exploitant agricole ayant eu une carrière difficile, qui bénéficiera de la retraite minimum, le taux de remplacement – si on regarde sa définition – sera de 500 %.
Je vous rappelle aussi que des amendements des groupes GDR et FI proposent des taux de remplacement infinis lorsqu'ils envisagent d'octroyer une retraite aux bénéficiaires du RSA. Comment voulez-vous qu'on mette un chiffre dans la loi ? C'est impossible ! Le taux de remplacement se constate.
Pour une fois, je voudrais soutenir la remarque de Clémentine Autain : je trouve aussi qu'il est très désagréable et très frustrant d'entendre dans l'hémicycle des propos qui ont tourné en boucle sur les ondes des radios. Nous devrions tous y prendre garde.
J'ai bien compris votre logique, chers collègues. Depuis le début de l'examen du projet de loi, vous vous opposez à l'intégration des salariés, des assimilés, des libéraux, des autonomes et de tous les régimes spéciaux rencontrés au fil des articles dans le système universel de retraite. Ce n'est pas tant le mot « universel » que vous refusez, ...
Nous voulons une réforme profonde, historique, et donc une réforme progressive. C'est pourquoi nous prévoyons une large période de transition. J'écoute beaucoup l'opposition, parce qu'elle est légitime – je l'ai encore dit hier – ce qui m'a permis de comprendre votre logique. Nous voulons un système universel pour une prise de risque en commun...
Quelques précisions chiffrées concernant le contre-projet de La France insoumise. Selon vous, il faudrait consacrer deux points de PIB de plus au système de retraite, c'est-à-dire augmenter non pas les salaires – comme Mme Obono vient de le dire – mais les cotisations, ce qui reviendrait à augmenter de 17 % tous les salaires du jour au lendema...
Ensuite, il est exact, monsieur Peu, que le respect de la parole donnée, c'est important. Au MODEM, c'est d'ailleurs ce que nous disons depuis deux ans et, en l'occurrence, cela signifie transition longue. Or c'est ce que nous nous apprêtons à voter.
Enfin, je souligne que les besoins de la transition écologique appellent, non pas à plus de cheminots, mais à plus de trains. Ainsi, j'espère qu'un jour je pourrai aller le lundi à Düsseldorf, une des villes de ma circonscription, en TGV, et à l'avenir jusqu'à Varsovie, mais le TGV qui me le permettra alors sera beaucoup plus automatisé, peut-ê...
… et les successeurs des cheminots d'aujourd'hui, ceux qui paieront leur retraite, devront donc travailler autrement, y compris dans des activités liées à la transition écologique, c'est-à-dire dans d'autres métiers.
La discussion est intéressante. Pour ma part, je souhaite faire deux remarques. Premièrement, certaines personnes qui travaillent dans la fonction publique ou pour l'armée relèvent déjà du système universel ; ce n'est donc pas la peine de les y intégrer une deuxième fois. Deuxièmement, nous n'avons jamais affirmé que le système serait bénéfiq...
Madame Panot, votre contre-projet propose la retraite à 60 ans à taux plein pour une carrière complète, mais dans la carrière complète, vous incluez les périodes au RSA et les études. On peine à comprendre comment vous maintenez un minimum de justice entre ceux qui ont une carrière complète sans RSA et ceux qui ont une carrière complète avec RS...
Enfin, vous dites que les IEG seront fondamentales dans la transition écologique, mais comme je le disais à propos des cheminots, les métiers vont changer ! Le métier d'agrégateur, par exemple, qui incarne la transition électrique – donc la transition écologique – , était inconnu il y a trois ans ; il commence tout juste à s'implanter. Il s'agi...
Je voudrais rappeler deux éléments. Tout d'abord, un trimestre de cotisation n'a jamais nourri personne ! Même si, dans le système actuel, il est effectivement possible de valider un trimestre avec seulement trois heures de travail par semaine, les deux paramètres de la retraite restent complètement séparés : une fois que l'on a ses trimestres,...
Il faut que nous mettions les choses bien au clair : mathématiquement, on ne peut pas maintenir un taux de remplacement en augmentant un salaire, ça ne marche pas !
Une précision : comme nous l'avons dit, en augmentant les rémunérations, nous cherchons à garantir ou rattraper un niveau de pension. Or je soutiens que, dans les amendements que nous avons étudiés hier, vous cherchiez à maintenir un taux de remplacement. Mais ce n'est pas possible en augmentant les pensions !
Ce n'est pas moi qui mélange tout ! C'est une règle de trois : si vous augmentez la rémunération…
Les avocats demeureront pleinement responsables de leur fonds de réserve. Je vous rappelle que nous avons adopté hier une disposition les autorisant à maintenir les principes et les méthodes de solidarité interne qu'ils appliquent déjà ! Autrement dit, la loi leur permettra de conserver leur système interne de compensation afin que la professio...
Je m'interroge sur certaines affirmations que nous venons d'entendre, et qui me posent problème. Nous parlons du rôle redistributif des retraites mais, s'agissant tant de la pénibilité que de la pauvreté, il n'est pas un correctif différé des problèmes rencontrés au cours de la vie professionnelle.
C'est au cours de sa carrière qu'il faut se battre et prévenir la pénibilité. C'est au cours de sa carrière qu'il faut faire reculer la précarité. Le rôle redistributif des retraites est de réduire les hautes retraites et d'augmenter les petites. Il est donc complètement contradictoire d'appeler de ses voeux un rôle redistributif des retraites...
J'aimerais revenir sur la comparaison entre le nombre de pages de notre projet et les onze pages du groupe La France insoumise….