Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Votre projet de système universel de retraite par points est-il plus juste, monsieur le secrétaire d'État ?

Pas du tout ! Où est la justice quand les régimes spéciaux, devenus spécifiques, sont multipliés ?

Tous les jours, on nous annonce un nouveau régime particulier : policiers, marins pêcheurs, contrôleurs aériens, personnel navigant, la liste ne cesse de s'allonger. Le système sera-t-il plus simple, alors qu'il existera trois régimes de retraite selon qu'on est né avant 1975, après 2004 ou entre les deux ?

Face à un tel imbroglio, je vous adresse deux questions, monsieur le secrétaire d'État. Pouvez-vous nous certifier que les salariés du privé et les indépendants, dont les régimes seront supprimés, ne seront pas, une fois de plus, les grands perdants de ce chambardement ?

Pour protéger et garantir les retraites, il faut travailler plus longtemps ; les Français le savent, et tous les pays l'ont fait autour de nous. Le Premier ministre le répète, et il a raison.

Faute de courage, vous avez choisi l'hypocrisie de l'âge pivot, et vous venez de l'abandonner ! En conséquence, le déficit annuel du régime de retraite atteindra 15 milliards d'euros dans quatre ou cinq ans. Qui va payer ?

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, le prix du gaz vient d'être relevé de 7,5 % et en six mois, l'essence a augmenté de 15 %.

Un Français qui gagne le SMIC et doit prendre sa voiture pour aller travailler voit filer 10 % de son salaire dans ses seuls frais d'essence.

Dans quelques jours, plusieurs millions de nos compatriotes partiront en vacances. Or, le budget des vacances est toujours serré – on compte à quelques dizaines d'euros près. Malheureusement, ce budget va être amputé par les dépenses de carburant. Il est vrai, monsieur le ministre, que vous n'êtes pour rien dans la hausse du prix du baril de pé...

Alors qu'elles constituent plus des deux tiers du prix de l'essence, depuis le 1er janvier, vous les avez augmentées massivement.

Parce que je vous sais préoccupé par la baisse du pouvoir d'achat des Français, je veux vous poser trois questions. Combien de milliards supplémentaires l'État est-il en train de confisquer aux Français avec la hausse de la taxe sur l'essence et la TVA ? Trouvez-vous intelligent, trouvez-vous juste d'augmenter les taxes précisément au moment où...

Enfin, êtes-vous prêt à restituer aux Français une partie de ces milliards d'euros que vous leur ponctionnez ? Et s'il vous plaît, ne me répondez pas que nous allons tous faire des économies d'essence : depuis avant-hier, nous sommes obligés de rouler à moins de quatre-vingts kilomètres par heure !