Les amendements de Guillaume Vuilletet pour ce dossier

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La tentation qui nous guette depuis un certain temps, c'est de convoquer devant cette assemblée ou devant le Sénat le virus, qui continue à rendre malade et à tuer, pour lui ordonner d'arrêter, parce que nous aurions décidé de mettre fin à l'état d'urgence et que nous voudrions pouvoir décréter que la situation est normale. Cette tentation, no...

… mais les mêmes appellent à recourir à la loi du 23 mars 2020, laquelle accorde pourtant au Premier ministre des prérogatives autrement plus étendues. Par exemple, aux termes de son article 2, elle l'autorise à « ordonner la réquisition de tous biens et services nécessaires », quand bien même il s'agirait de faire face à une simple menace sani...

Regardez ce qui a déjà été fait : pour faire face à la récession, laquelle atteindra, selon les prévisions, de 10 % à 12 % du PIB – ce qui représente un manque de 300 milliards d'euros – , nous avons d'ores et déjà mis sur la table quelque 460 milliards d'euros, avant même le plan de relance. On ne peut nous reprocher de n'avoir rien fait ! Le...

Nous en sommes au stade de la nouvelle lecture et, au fil du temps et de nos nombreux débats, nous constatons que l'actualité nous impose de faire évoluer notre approche quant à la fin – ou non – de l'épidémie de covid-19. Il y a ne serait-ce qu'un mois, nous espérions en voir le bout, tout en nous exhortant nous-mêmes à la prudence. Depuis, un...

Oui, et en cas d'urgence et de situation exceptionnelle, il permet d'étendre les prérogatives du ministre de la santé, mais nous avons besoin d'autres outils. La preuve en est la volonté du Sénat de proposer une nouvelle rédaction de cet article L. 3131-1. Il y a sans doute un travail à faire à ce sujet. Car, et je suis en désaccord avec Hubert...

Nous sommes en train de gérer de façon exceptionnelle une situation peut-être grise, en tout cas intermédiaire, en créant d'ici au mois d'avril 2021 un véritable état d'urgence sanitaire qui manque à notre droit, ce qui nous obligera sans doute à revoir l'article L. 3131-1. Aujourd'hui, nous devons simplement, pour passer cette période particu...

Nous avons besoin de mener une action solidaire et cohérente, ce qui explique notre choix d'intervenir en matière de libertés collectives de la façon la plus restreinte possible. Nous avons aujourd'hui besoin d'une période transitoire afin de revenir à la normale. C'est l'objet de ce projet de loi, que je vous demande au nom du groupe La Républ...

Le 10 juillet prochain, l'état d'urgence sanitaire aura été appliqué sur l'ensemble du territoire national pendant près de treize semaines. Sa mise en oeuvre a permis au Gouvernement de prendre les mesures indispensables à la gestion de la crise sanitaire et d'organiser la reprise progressive de l'activité. Si la situation sanitaire est en voi...

… pendant laquelle une vigilance particulière reste nécessaire pour faire face à une éventuelle résurgence de l'épidémie de covid-19. Il apparaît évidemment souhaitable que ces mesures temporaires s'éteignent dans le délai le plus court qui soit, compte tenu des contraintes liées. C'est pourquoi le groupe La République en marche a souhaité avan...

Laissez-moi achever mon propos, s'il vous plaît. Si nous avons calibré ainsi le délai, c'est tout simplement parce que nous voulons que le Sénat soit lui aussi en mesure d'examiner les faits et de faire son travail. Or, après les élections sénatoriales, il aura besoin des quinze premiers jours d'octobre pour installer l'ensemble de ses organes.

D'autre part, demander si nous sommes en état d'urgence sanitaire ou non, comme vous l'avez fait tout à l'heure, monsieur Saulignac, revient à convoquer le virus devant l'Assemblée pour le sommer de dire s'il existe ou non. Les choses ne marchent pas comme cela ! Le virus est toujours là, il peut revenir, et nous avons besoin d'une période tran...

Pour conclure, nous avons adopté en commission deux articles additionnels visant à adapter les mesures à la situation en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Il nous revient de donner à nos concitoyens l'outil juridique nécessaire au retour progressif et serein à une vie normale.