Les amendements de Hervé Saulignac pour ce dossier
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Le Parlement est dans son rôle quand il vous dit que notre pays s'abîme en restant spectateur de l'horreur qui s'abat sur des innocents. Monsieur le Premier ministre, la France, par votre voix, doit condamner, plus clairement qu'elle ne l'a fait, les atrocités commises par le régime des mollahs en Iran. Elle doit aussi exhorter l'ONU à enquête...
J'ignore si votre réponse parviendra aux Iraniens : je le souhaite sincèrement, d'autant qu'elle est plus à la hauteur que les propos que nous avons jusqu'ici entendus dans la bouche du ministre des affaires étrangères. Je vous en remercie pour le peuple d'Iran.
Monsieur le Premier ministre, j'associe à ma question mes collègues Michèle Victory et Fabrice Brun. Hier, à onze heures cinquante-deux, les communes de l'Ardèche achevaient paisiblement les commémorations quand la terre s'est mise à trembler. Des murs sont tombés, des balcons se sont décrochés, des cheminées ont traversé les toits. Le bilan h...
Monsieur le Premier ministre, j'ai vu hier après-midi des visages atterrés, des enfants apeurés. J'ai vu des personnes modestes en pleurs, lorsqu'il a fallu leur expliquer qu'elles ne rentreraient pas dormir chez elles. J'ai vu les yeux rougis du maire, Olivier Péverelli, qui avait mal à sa ville. Maintenant, il faut faire face et réparer. On ...
Ma question s'adresse à M. le Premier ministre et porte sur l'effroyable tragédie du 3 octobre dernier, qui a coûté la vie à quatre de nos compatriotes. Le pays est toujours sous le choc, il pleure encore ses morts. L'heure n'est pas à la polémique, mais au recueillement et à la retenue. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles, ainsi ...
Reste, monsieur le Premier ministre, qu'il faudra savoir, comprendre et bien entendu prévenir. À cette fin, de nombreux députés, au premier rang desquels les membres du groupe Socialistes et apparentés, ont réclamé la création d'une commission d'enquête parlementaire. Mais une commission d'enquête pour quoi faire ? La question est devenue légi...
Une commission d'enquête sur la tragédie du 3 octobre n'aura de sens que si elle permet de déterminer toutes les responsabilités. Plus personne n'ose nier les failles gigantesques qui émaillent cette affaire et qu'il faut désormais éclairer par la lumière de la vérité, si crue soit-elle. Alors, monsieur le Premier ministre, je vous demande des ...
... 50 % du prix que vous payez correspond au coût de la main-d'oeuvre pour produire ce kilo de tomates. Les maraîchers savent ce que cette main-d'oeuvre représente dans leur prix de revient, tout comme les viticulteurs, les arboriculteurs, les pépiniéristes et bien d'autres professions agricoles. C'est pourquoi la colère grandit devant votre ...
Reconnaissez que, de la part d'un gouvernement qui se veut celui de la compétitivité, augmenter le coût du travail est un concept qui interpelle !
Ce dispositif d'exonération existe depuis plus de trente ans. Il est vital pour le monde agricole. Il a été préservé par tous les gouvernements. Il est efficace pour atténuer la concurrence de pays étrangers qui produisent à bas coût.
Mais il y a, dans cette affaire, une inquiétude plus grande encore : votre incapacité à proposer des compensations crédibles et concrètes, alors même que l'échéance prévue est le 1er janvier prochain.
Car, lorsque vous évoquez des allégements sur les salaires ou la transformation du CICE, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, en baisse de charges, vous êtes totalement déconnectés des réalités du monde agricole et vous ne rassurez personne.
Vous ne rassurez pas les exploitants qui n'emploient pas de salariés permanents. Vous ne rassurez pas ceux qui réalisent des résultats faibles ou nuls. Ces employeurs-là sont perdants à 100 %. Ce sont les plus modestes, et c'est sur leur dos que vous récupérez 144 millions d'euros de cotisations.
Ma question appelle la réponse la plus claire possible, monsieur le Premier ministre : accepterez-vous enfin de surseoir à votre décision pour débattre avec les agriculteurs de solutions plus justes ?
Madame la ministre des solidarités et de la santé, combien sont les femmes dont les carrières professionnelles sont incomplètes ou inexistantes pour avoir élevé des enfants ? Combien de femmes n'ont pas pu travailler parce qu'il fallait l'accord de leur époux jusqu'en 1965 ? Combien de femmes ont accompagné, parfois sans être déclarées, un mari...
Et parmi celles-là, combien aujourd'hui vivraient sous le seuil de pauvreté si elles ne percevaient pas une pension de réversion ?
Et ce ne sont pas les 30 euros d'augmentation du minimum vieillesse qui changeront leur quotidien. C'est pourquoi, lorsque vous annoncez vouloir réformer les retraites et mettre sur la table la question des pensions de réversion, vous déclenchez une émotion immense chez 4 millions de pensionnés, dont 89 % sont des femmes.
Vous avez indiqué, à plusieurs reprises, qu'il ne s'agissait pas de supprimer ces pensions de réversion : vous souhaitez les harmoniser.
Nous, nous aimons l'harmonie. Nous l'aimons, toutefois, à condition qu'elle ne consiste pas à prendre aux uns pour donner aux autres, c'est-à-dire à harmoniser la précarité des pensionnés. Ma question porte donc sur votre sens de l'harmonisation. Allez-vous harmoniser les pensions de réversion comme vous avez harmonisé la CSG des retraités mod...
Depuis deux semaines, le Gouvernement entretient le flou sur ses intentions. C'est pourquoi je vous demande de ne pas tergiverser dans votre réponse, madame la ministre, mais de lever ce doute insupportable. Le temps est venu de libérer les retraités d'une pression injuste et de leur dire clairement qu'ils ont suffisamment contribué aux efforts...