Vous nous faites les mêmes promesses de sortie de crise, mais sans mesures concrètes pour en sortir effectivement. Les mesures annoncées hier soir, et confirmées aujourd'hui, sont la conséquence de votre improvisation et d'une conduite solitaire du pouvoir. Vous nous mettez, une fois encore, devant le fait accompli, c'est-à-dire devant des décisions prises la veille pour le lendemain, sans consultation démocratique préalable, des décisions prises sans préparation.
Les oppositions – toutes les oppositions, voire au-delà – vous ont fait des propositions sérieuses, qui auraient mérité d'être étudiées et débattues.