Madame la secrétaire d'État, vous êtes une adepte de l'économie circulaire et vous avez bien raison, mais je voudrais m'assurer que ce texte sur le climat ne soit pas celui du recyclage des annonces. Comme vous le savez bien – Mme la ministre le sait également – , la fermeture des centrales à charbon a déjà été décidée, avec la loi relative à l'énergie et au climat du 8 novembre 2019. Nous étions tous favorables à l'arrêt de ces centrales, les dernières en France, qui nous permettait de réduire notre empreinte carbone de 10 millions de tonnes chaque année – c'est beaucoup. Puisque je sais que des études ont été menées sur les tonnes de carbone supprimées grâce au présent texte, je voulais m'assurer que vous n'y incluiez pas une deuxième fois ces 10 millions de tonnes. Soyons bien clairs et évitons des imprécisions néfastes.
Et puis, madame la secrétaire d'État, vous avez dit tout à l'heure que l'État devait prendre ses responsabilités – vous avez bien raison – et prendrait à sa charge une partie du travail d'accompagnement des salariés. Mais qui supportera l'autre partie ? Les salariés ? L'entreprise ? Les collectivités locales ?