Nous voyons cette proposition de loi d'un très bon oeil et, sans préjuger du résultat du vote, je tiens à exprimer ma gratitude et à adresser mes félicitations à Paul Molac – gratitude d'avoir introduit ce débat dans l'hémicycle, félicitations pour l'acharnement et l'abnégation avec lesquels il a défendu le texte. L'objectif était de faire progresser le statut des langues régionales en France, et le texte l'atteint à de nombreux égards – cela vient d'être rappelé. Paul Molac a souhaité que nous adoptions un texte conforme à celui du Sénat, afin que nous puissions clore la procédure.
Bien que nous soyons favorables à l'adoption du texte, j'exprimerai certaines réserves. Je ne suis pas certain, cher Paul Molac, qu'un enseignement immersif sans limitation ni quota, qui ne réserverait pas dix heures hebdomadaires à l'apprentissage du français dans les heures normales d'enseignement, passe l'écueil du contrôle de constitutionnalité.