Je disais donc que la loi Claeys-Leonetti avait permis d'élever le débat. Il n'y avait à l'époque ni perdant ni gagnant ; et surtout pas de gestes tels que j'en ai vus ce soir, presque rageurs et victorieux, comme si nous sortions d'un match de football. Des patients, des gens qui souffrent : voilà ce qui nous animait. Ce soir, en réalité, en voyant l'attitude de certains, j'ai eu l'impression que les malades – celles et ceux qui souffrent – et les soignants étaient très loin de leurs préoccupations, ce qui me semble regrettable.