Je me range à l'avis de M. le rapporteur et de Mme la ministre sur le sujet. En tant que membre de la commission d'enquête sur la lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane, je répondrai à mes collègues que, bien entendu, tout un arsenal législatif et juridique ainsi que des forces de l'ordre sont nécessaires pour régler ce problème ; mais cela ne suffira pas. Il faut aussi poursuivre nos efforts diplomatiques avec le Brésil, le Suriname et prendre en considération la situation du Guyana, car c'est un problème régional. Si, par magie, on arrivait à mettre un terme à l'orpaillage illégal en Guyane, le Maroni continuerait d'être pollué par du mercure provenant du Suriname. Bien entendu, il faut des forces de l'ordre, des moyens, un arsenal juridique, mais il faut bien davantage que cela.