que nous vous demandons comment vous comptez faire pour que les transporteurs français puissent équiper chaque année de 10 000 à 20 000 voire 30 000 camions soit en moteurs à hydrogène soit en moteurs électriques, sachant que cette dernière solution, qui n'offre pas d'autonomie supérieure à 200 kilomètres, n'est sans doute pas la mieux adaptée. Au-delà de tout ce que vous pourrez nous dire sur l'engagement financier du Gouvernement, comment peut-on techniquement doter le secteur du transport d'un nombre suffisant de véhicules propres pour atteindre nos objectifs ?
Si nous nous contentons de taxer le transport routier, la clientèle se tournera vers les concurrents des pays voisins, l'Allemagne ou l'Espagne, aggravant les difficultés d'une filière déjà très fragilisée.
J'ai presque envie de vous dire que nous sommes tous transporteurs routiers, parce que nous avons besoin de ce mode de transport pour faire vivre l'économie de notre pays.