Monsieur le ministre, vous avez évoqué de nombreuses crises. À chaque fois, nous avons noté une parole forte du Président de la République, de vous-même et de la diplomatie française. Cependant, nous peinons parfois à voir les résultats concrets de ces prises de position.
Certes, la diplomatie et les négociations prennent du temps. Toutefois, quelles sorties de crise envisagez-vous ? Si les prises de parole sont fortes, à l'image de celle du Président de la République au Liban, qui a parlé de sa « honte », que se passe-t-il ensuite ? Quelle sortie de crise ?
Quelle sortie de crise pour le Haut-Karabagh, où de nombreux civils meurent tous les jours ? Quelle sortie de crise avec la Russie concernant l'affaire Navalny ? Quelle sortie de crise pour la Biélorussie ? Quelle est l'action de la France ?
Je sais qu'au-delà des déclarations et des incantations, vous êtes attaché à des résultats concrets. Quels sont ceux que vous entrevoyez dans ces différentes crises ?
Par ailleurs, comment percevez-vous le rôle de la Turquie ? Ne vous préoccupe-t-il pas ? Comment envisagez-vous les discussions avec ce pays, acteur compliqué de la géopolitique, notamment au Proche-Orient ?