Monsieur le ministre, je vous remercie des précisions que vous avez apportées sur la situation au Proche-Orient. Comme nous sommes entre nous, je me permets de vous dire avec sobriété que les réponses du ministre délégué qui vous représentait hier aux questions au Gouvernement étaient d'une grande indigence. Même quand on ne veut pas dire certaines choses – ou qu'on ne peut pas les dire –, il est possible de les présenter autrement.
Quoi qu'il en soit, je voudrais que nous allions un peu plus loin, si toutefois le caractère public de cette audition vous le permet. Vous avez dit très justement qu'il faudrait ensuite engager un véritable processus de paix entre deux États. Vous avez mentionné la déclaration de Venise et le référentiel de 1990 mais, depuis cette époque, les choses ont terriblement changé. La situation n'est plus du tout la même.