L'accord qui nous est soumis vise à modifier le statut de certains fonctionnaires internationaux en l'alignant sur des normes supérieures. Notre groupe, qui n'y voit pas d'inconvénient, votera le texte.
Toutefois, cette amélioration du sort de personnes sur lesquelles je n'ai pas d'avis particulier ne doit pas nous faire oublier qu'une organisation mondiale de la santé est censée s'occuper de tous, surtout des plus fragiles, et de tous les pays, sans exclusive, comme l'a démontré la pandémie. Je ne sais pas d'où est parti le virus, mais je sais où il s'est propagé.
Ce que nous faisons ce matin est bien peu à l'aune de ce qu'il faudrait faire. Notre responsabilité morale, par-delà la proposition de résolution précitée, à laquelle je m'associe, devrait nous amener à poser le problème des organisations internationales au bon niveau. L'OMS n'est pas une organisation de plus. À mes yeux, elle doit être placée au même rang que l'ONU. Il y va de l'avenir de l'humanité. Il y a suffisamment de morts dans ce monde pour que nous prenions conscience de la situation. En sus d'une proposition de résolution favorable à l'admission de Taïwan à l'OMS, adoptons-en une visant à élever son rôle ! Tel est l'acte politique que nous devons faire.