Je m'associe aux félicitations adressées aux rapporteurs par les précédents intervenants. Il s'agit là d'un rapport remarquable, réalisé en très peu de temps. Pour ma part, je crois qu'il ne faut pas se voiler la face. La plupart, voire toutes, les préconisations de nos collègues, vont se traduire par des dépenses budgétaires supplémentaires. C'est notamment le cas lorsque vous proposez de passer de huit à vingt le nombre d'hélicoptères Caracal à commander. D'après moi, il faudrait mettre les pieds dans le plat et expliquer, en introduction ou en conclusion de votre rapport, que les dépenses supplémentaires que nous proposons répondent à deux objectifs : d'abord, évidemment, augmenter les capacités de nos flottes d'hélicoptères ; ensuite, vous l'avez d'ailleurs dit, sauvegarder nos industries aéronautiques, pour des raisons sociales, économiques et de souveraineté. C'est ce qui nous conduit à anticiper et à augmenter les commandes d'appareils par rapport à ce qui est prévu dans la LPM.
Il s'agit inévitablement de dépenses supplémentaires mais qui me paraissent plus vertueuses que des subventions à fonds perdus. L'État fera en effet d'une pierre deux coups : accroître nos capacités militaires et participer à la relance.
Qu'on le dise franchement ! J'y suis favorable.