Monsieur Fiévet, concernant les OPEX, effectivement, dans la mesure où les équipements modernes sont distribués et répartis sur l'ensemble des régiments, il y a forcément un mélange. Or, à peu près tous les deux ans, les forces armées – je prends l'exemple du 92e régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand – sont amenées à partir en OPEX. Mais avant d'y aller, elles doivent se préparer sur le territoire français. Il faut donc bien distribuer une partie de ce matériel dans l'ensemble de nos forces armées, pour se préparer à l'OPEX. Il est vrai qu'ensuite, quand un régiment se déploie en OPEX par exemple, il ne va pas avoir que de l'équipement du dernier cru, mais peut-être aussi des équipements de deux, trois voire quatre générations antérieures. Cela concerne les lunettes par exemple, tellement les progrès sont rapides. Il est très difficile d'apporter une réponse à ce problème mais cette réalité nous a été signalée.