Je prends la parole au nom du groupe Les Républicains. Votre très intéressant exposé illustre à la fois la complexité des missions de la SDAO et celle de l'organisation de la collecte, du partage et de la fusion du renseignement ; cette collecte en tuyaux d'orgue ne nuit-elle pas à la fluidité du renseignement et à l'efficacité recherchée ? Quel a été le retour d'expérience après que, l'été dernier, Dijon a été le théâtre d'affrontements entre des membres de la communauté tchétchène d'une part, des habitants du quartier des Grésilles d'autre part ? Comment en revenir à un maillage territorial très fin pour repérer ceux qui sont « hors radar » ? Quels sont les freins à la remontée de signaux et d'informations ? Ne sont-ils pas dus pour partie aux moyens de télécommunication difficiles à pénétrer qu'utilisent les réseaux crapuleux et terroristes ? D'autres ne tiennent-ils pas à la législation et la réglementation encadrant le renseignement de façon peut-être trop contraignante ?