D'une superficie de 11 millions de kilomètres carrés, l'espace maritime français est le deuxième domaine maritime du monde.
Un dégazage sauvage au large de la Corse a provoqué la mobilisation de l'État, soulignée par la réaction immédiate du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) en Méditerranée et une enquête confiée à la gendarmerie maritime. Lors de la séance des questions au Gouvernement, hier, Annick Girardin affirmait que l'espace maritime français était « le mieux surveillé », tout en estimant nécessaire d'améliorer la sécurité dans la zone méditerranéenne. Quel est le niveau d'intervention de la marine en matière de surveillance et de lutte immédiate contre les pollutions accidentelles ou criminelles ?
Le nombre total d'actes de piraterie et de brigandage maritime dans le monde serait stable, à environ 360 par an. Le Maritime Information Cooperation and Awareness Center (MICA Center), unité de la marine nationale chargée de l'expertise, des alertes et des informations sécuritaires, est hébergé par la préfecture maritime de Brest. Au-delà de cette responsabilité de veille, quelles sont les missions opérationnelles de la marine nationale dans ce domaine ? Plus globalement, en lien avec la LPM, les moyens de surveillance sont-ils suffisants au regard de l'immensité de notre espace maritime ?