Merci, Madame la ministre déléguée.
Mes chers collègues, nous avons déjà franchi ce soir une belle étape républicaine. Je suis très fière de vous et de notre unanimité sur le fond. Il faut reconnaître les harkis et leurs familles – chaque Français doit comprendre qu'ils ont servi notre pays ; ils doivent être très fiers de ce qu'ils sont et de ce qu'ils sont devenus. Certains ressentent beaucoup de souffrance ; d'autres, moins ; d'autres encore, pas du tout. Je sais quelles peuvent être la souffrance mais aussi la résilience de beaucoup de harkis – un terme qui vient du mot signifiant « mouvement » en arabe, une harka étant un groupe mobile – et de leurs familles. Il nous revient de contribuer à l'évolution de la République en examinant ce texte de réparation, qui traduit ce qu'elle a de plus beau : la fraternité.