J'ai eu la chance et l'honneur d'assister à vos côtés, à la livraison des premières alpines pour la BRI.
Malgré les récents efforts budgétaires et à la lumière des propositions formulées par une commission d'enquête à laquelle participait un de mes collègues, M. Christophe Naegelen, une réforme permettant une meilleure programmation budgétaire paraît nécessaire. En effet, force est de constater que le manque de moyens, qui caractérise en particulier le monde rural, n'épargne pas la gendarmerie. Je pense notamment aux besoins dans le domaine de l'immobilier et en équipements réels. Il s'agit d'un enjeu important puisqu'il constitue un facteur d'attractivité. Les récents investissements de l'État dans l'immobilier vont dans le bon sens. Toutefois, l'organisation de la gestion du parc immobilier de la gendarmerie apparaît encore éclatée. Des disparités existent entre les casernes gérées par l'État et celles louées à des collectivités ou à des bailleurs.
S'agissant des équipements, l'évolution des missions, en raison de l'émergence de nouvelles formes de contestation, s'accompagne d'un effort en équipement trop limité. De nombreuses unités ont mené des opérations de maintien de l'ordre pour lesquelles elles n'étaient pas des mieux équipées. Quel est votre avis sur la problématique des moyens affectés à la gendarmerie ?